Mars rouge (Mars Trilogy, #1) de Kim Stanley Robinson


Lorsque l’homme primitif a levé les yeux vers les cieux en se demandant quelle était cette lumière rouge, pendant les nuits froides, essayant de se réchauffer dans la longue obscurité, ils ont raconté des histoires autour des feux de camp, sur l’objet mystérieux, les meilleurs menteurs et fables, se sont souvenus et de génération en génération ces contes ont été crus, jusqu’aux temps modernes. Même au début du XXe siècle, certains astronomes ont vu des canaux sur la planète rouge. Mais le progrès continue de rouler sans relâche, et la science rattrape son retard et la réalité terne est découverte. Les habitants de la Terre devront rendre vivable ce monde lointain et hostile et changer à jamais le beau rocher, afin que les gourmands et les aventuriers puissent y vivre. Enfin la technologie arrive et des vaisseaux spatiaux sont envoyés par la planète bleue. John Boone, dirige cette première expédition en 2020, et se retire seul, devenant une icône, l’homme sur Mars, célèbre partout chez lui, mais le rayonnement du Soleil, cause des dommages majeurs à son corps, les rayons mortels feront toujours du mal humanoïdes, à moins que la 4ème planète ne soit altérée. John, immense prestige aux plus hauts niveaux de la Terre, envoie une deuxième visite sur Mars, bien plus avancée que la précédente, avec un énorme vaisseau spatial sophistiqué, et 100 passagers à l’intérieur, biologistes, géologues, médecins, astronautes, physiciens et constructeurs. Les colons, auront besoin d’abris, d’atmosphère peu respirable, en fait de gaz mortels. Ares, (dieu grec de la guerre), la fusée, décolle le 21 décembre 2026 de l’orbite terrestre, beaucoup plus facilement que d’en bas, économisant beaucoup de carburant précieux, mais prend toujours neuf mois interminables et ennuyeux pour se rendre à leur destination, par une rotation lente de ce navire, une gravité, un quart de terrestre, est faite, mais les Russes et les Américains méfiants, vivent des existences séparées sur le navire, ils comprennent 70 des membres d’équipage, en nombre égal. Les 30 autres sont répartis dans différentes nations. Après de nombreux tests, avec tout le monde, John Boone monte également à bord, mais aussi son rival et ami jaloux Frank Chalmers, un collègue astronaute, mais plus un politicien, avec haine. Maya Toitovna, chef des Russes, tombe amoureuse de Frank puis de John, une situation délicate, provoquant beaucoup de frictions mais elle n’arrive pas à se décider. Atterrissant enfin, l’équipage se disperse dans toutes les parties de la planète étrange, à la recherche d’un endroit où vivre. Le ciel rose, la surface désolée, plus orange que rouge, pleine de cratères, des températures souvent – 100 F, des étoiles brillantes le soir, les horizons courts et le petit point au-dessus, disent-ils, c’est Terra, il faudra du temps pour s’y habituer. La construction commence et très lentement l’immense terrain commence à être modifié, un peu. Nadia, maître d’œuvre russe, de Sibérie gelée, fait des maisons pour les gens sous terre, Arkady, ingénieur russe, anarchiste et chercheur d’indépendance, pour son nouveau monde, monte sur l’une des deux lunes, Phobos, (Deimos, est l’autre ), il ressemble à une patate… pour l’aider dans les communications avec son ancienne planète, mais a ses propres idées. Sax Russell, physicien américain, qui veut transformer Mars, et en faire comme la Terre. Anne , une géologue américaine, elle aime cette sphère, telle qu’elle est, et se battra pour cela. Hiriko Ai, biologiste japonaise, et une personne qui peut faire pousser n’importe quoi à la surface de cet endroit hostile, dans des serres, ils auront besoin d’elle, les cultures sauveront tout, de la famine. Ces colons auront bientôt des adeptes. Les Nations Unies, et les grandes entreprises, qui ont payé les factures, veulent que les bénéfices soient rendus, des milliards de dollars et des conflits commencent immédiatement, entre les deux mondes… vous pouvez changer de planète, mais les humains ne le font jamais…



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