Il ne fait aucun doute que nous traversons une crise des soins de santé au Canada. La pandémie de COVID-19 a révélé la gravité réelle de la situation. Il a également mis à nu les conditions préexistantes qui ont conduit à la calamité actuelle.
Nous n’avions pas de masques et d’équipements de protection, ni la capacité de les fabriquer. Ensuite, nous avons appris que nous n’avions pas de production nationale de vaccins ni les moyens d’en produire un. Nous avons découvert que les environnements d’entreposage de nos aînés étaient épouvantables, toxiques et terminaux. Les hôpitaux sont toujours débordés. Les tests de diagnostic et les chirurgies cruciaux pour sauver des vies sont reportés, certains indéfiniment. Si vous pouvez en trouver un, votre médecin est épuisé ; les infirmières quittent la profession en héros brisés; les préposés aux services de soutien à la personne trouvent un autre emploi au salaire minimum.
Trop de Canadiens sont morts. Beaucoup d’autres mourront. Inutilement. Les tergiversations politiques tuent les Canadiens.
Néron, son violon et Rome me viennent à l’esprit. L’image fait écho à la négligence, au manquement au devoir, à l’insouciance.
Les premiers ministres provinciaux disent que la solution est que le gouvernement fédéral débourse plus d’argent. Beaucoup, sans conditions ni conditions. Les soins de santé sont une pratique provinciale exclusive.
Il est vrai que les soins de santé ne sont pas une responsabilité constitutionnelle fédérale. Il est vrai que le gouvernement fédéral a peu d’expertise ou d’expérience en matière d’administration des soins de santé. Nos vétérans, citoyens autochtones et territoriaux peuvent en témoigner. En réponse à la demande provinciale, le gouvernement fédéral veut utiliser son pouvoir de dépenser pour influencer les résultats des soins de santé provinciaux. Il l’a fait avec beaucoup de succès avec d’autres transferts fédéraux, plus récemment avec le nouveau programme de garde d’enfants.