lundi, octobre 28, 2024

Marisa Abela discute de l’impact émotionnel de Yasmin et aborde le biopic d’Amy Winehouse : « La conscience de soi nuit aux acteurs »

Cet article explore l’ascension des acteurs de la série « Industry », comme Marisa Abela, qui incarne Yasmin. Avec des succès récents dans divers projets, dont « Back to Black », Abela et ses co-stars, Myha’la et Harry Lawtey, témoignent de leur camaraderie et des défis de la représentation de jeunes professionnels dans la finance. La série, acclamée pour son authenticité, a été renouvelée pour une quatrième saison, tout en traitant de thèmes contemporains dans un contexte de haute pression et d’ambition professionnelle.

Chaque génération de la télévision a sa série emblématique qui propulse de jeunes talents sous les projecteurs. Prenez l’exemple de Skins, une série culte des années 2000 sur un groupe d’adolescents en quête de leur identité. Sa première saison a donné le jour à des talents comme Nicholas Hoult, Daniel Kaluuya, Kaya Scodelario et Dev Patel, qui brillent aujourd’hui à Hollywood.

Industry est une autre œuvre marquante qui a propulsé des acteurs prometteurs. Ce succès de BBC-HBO a élevé des talents tels que Myha’la, vue dans le très populaire Leave the World Behind, et Harry Lawtey, qui incarne Harvey Dent dans Joker : Folie à Deux.

Marisa Abela, récemment remarquée pour son rôle d’Amy Winehouse dans le biopic Back to Black, fait également partie des révélations d’Industry. Elle interprète Yasmin Kara-Hanani, un personnage complexe, à la fois privilégié et vulnérable, qui se démarque dans le trio principal de la série.

« La complicité que nous avons, notamment entre Marisa, Myha’la et moi, est vraiment unique », explique Abela. « Nous avons commencé ensemble, partageant des expériences similaires dans cette industrie. » La série, qui suit des stagiaires en finance, surprend par sa pertinence et son approche des enjeux de la jeunesse, capturant l’attention des téléspectateurs sur HBO, avec sa saison 3 qui a pris le créneau prisé du dimanche soir à 21 heures.

Lancée en août sur HBO et diffusée ce mois-ci sur la BBC, la saison 3 est la plus captivante d’Industry à ce jour. Dans cette nouvelle saison, Yasmin joue un rôle clé en étant la confidente d’Henry Muck, un aristocrate milliardaire, abordant les thèmes des hypocrisies liées à « l’investissement responsable ». Les critiques sont élogieuses, assurant déjà une saison 4 pour la série.

Abela trouve que cette saison a été plus exigeante, tant physiquement qu’émotionnellement. « C’était intense, mais c’est cette complexité qui rend l’expérience enrichissante », témoigne-t-elle. Elle partage également son appréciation pour Kit Harington. « Travailler avec lui a été un vrai plaisir. Il apporte une profondeur inestimable à son personnage qui aurait pu être beaucoup plus simple sans son interprétation. » Harington, en tant que chef d’une nouvelle société d’investissement, montre à quel point la série évolue avec les temps.

Abela confie qu’après cinq ans à jouer dans Industry, elle ne maîtrise toujours pas les subtilités des marchés boursiers, mais qu’elle a compris la nature des personnes attirées par ce monde. Évoquant son parcours, elle partage que le rôle d’Industry lui a ouvert des portes après ses études à la Royal Academy of Dramatic Art. « C’était un moment charnière pour moi », dit-elle, « un personnage qui navigue dans un environnement intimidant, c’était tellement authentique. » Elle distingue bien sa vie personnelle de celle de Yasmin, soulignant les inégalités de leur parcours et l’importance de l’art dans sa carrière d’actrice.

La dynamique entre son personnage et Harper, jouée par Myha’la, est au cœur de la série. Abela a également voulu apporter une touche d’humour à Yasmin, ajoutant une nouvelle dimension à son jeu. Ses créateurs, Mickey Down et Konrad Kay, ont reconnu leurs débuts tumultueux, admettant avoir été trop critiques envers les premiers épisodes. Abela partage leur sentiment, soulignant la façon dont les premiers jets peuvent manquer d’authenticité.

« Les débuts d’une série sont parfois maladroits, mais le fait que les spectateurs aient connecté avec notre histoire prouve son authenticité », souligne-t-elle. Ce cheminement l’amène à apprécier le processus de création et à envisager un jour de travailler derrière la caméra. Son dernier projet, Back to Black, a représenté un investissement émotionnel intense, qu’elle aborde avec fierté, non pour le rôle en soi, mais pour l’honneur de représenter une figure aussi emblématique que Winehouse.

Le tournage a suscité des attentes élevées, et bien que

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