MANDEL : Un tueur en série affirme qu’il est la victime ici

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Dellen Millard ne portait pas de robes d’avocat, mais le tueur en série arrogant s’est habillé tout en noir lorsqu’il a lancé son appel de prison contre sa condamnation pour le meurtre insensé du père d’Ancaster, Tim Bosma.

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De par son point de vue, il a été victime d’une diffamation injuste qui l’a qualifié de « méchant parfait ». Mais il n’était pas le « cerveau » de ce crime mal conçu ; il n’était pas un « fou » millionnaire qui tuerait un étranger juste pour son camion d’occasion.

« Je soutiens que le verdict de meurtre au premier degré était déraisonnable », a-t-il déclaré.

Debout pendant plus de deux heures sur le flux vidéo de l’établissement de Millhaven, Millard a lu de son épaisse pile de soumissions qui se résumaient à ceci : il a été injustement décrié comme un sadique d’élite, riche et diabolique par les médias, la Couronne et en particulier son co-accusé, l’ancien meilleur ami Mark Smich, qui, selon lui, était le véritable tueur.

Lorsque Bosma, 32 ans, a disparu le 6 mai 2013, après avoir fait un essai routier avec deux hommes qui ont dit qu’ils voulaient acheter son camion Dodge Ram, il y a eu une vague d’inquiétude et d’attention médiatique pour le père de deux enfants qui allait à l’église. fille d’un an. Sa femme, Sharlene, a conquis les cœurs partout lorsqu’elle a supplié publiquement son retour.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Ces appels sont restés sans réponse. Quelques jours plus tard, les restes de Bosma ont été retrouvés dans un incinérateur de la ferme de Millard à l’extérieur de Waterloo.

Lors de leur procès sensationnel à Hamilton, Millard et Smich ont pointé du doigt l’autre, mais en vain. Les deux ont été reconnus coupables de meurtre au premier degré en 2016 – la première des trois condamnations pour meurtre de Millard.

Utilisant le jargon juridique qu’il a appris au cours d’une décennie de procédures – et se représentant sans succès lors de son procès pour le meurtre de l’ex-petite amie Laura Babcock – Millard a commencé par reconnaître, « c’est bien sûr la première fois que je fais appel. »

Il a ensuite sauté dans un long résumé des faits de l’essai routier, ayant le culot de dire: « tragiquement, M. Bosma est décédé ce soir-là. »

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Tim Bosma est vu sur une photo non datée.
Tim Bosma est vu sur une photo non datée. Photo par document /Police d’Hamilton

Mais la victime dont il parlait le plus était lui-même.

Millard s’est plaint que son co-accusé lui ait lancé une attaque fulgurante : « L’avocat de M. Smich m’a qualifié 14 fois de « tordu », sept fois de « fou », six fois de « tueur », trois fois de « fou ». ‘, deux fois comme un ‘fou’ et deux fois comme ayant un ‘esprit criminel’.

Il a été peint comme un démon gouverné par l’orgueil, la cupidité, la colère, l’envie, la luxure, la gourmandise et la paresse. «C’était l’attaque ultime du personnage; loin d’être acharné, c’était un bain de sang total, avec pratiquement aucun moyen de contraindre l’attaque », gémit-il.

La Couronne a même osé devenir émotive dans leur conclusion, a accusé Millard, disant au jury de ne pas oublier Bosma et son souhait de simplement rentrer à la maison avec sa femme et sa petite fille.

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« Ces derniers mots – » N’oubliez pas Tim « – ont porté un coup final décisif à l’équité du procès et ont définitivement scellé mon destin. »

Il n’y avait aucun plan pour tuer qui que ce soit ce jour-là, a soutenu Millard. « Ma défense était que je n’étais pas le tireur et Smich a accidentellement tiré sur M. Bosma », a-t-il déclaré au panel de trois juges. « Smich a apporté son arme avec lui lors de l’essai routier et lui seul a détourné ce qui était censé être une mission de cadrage pour l’accélérer pour ce qu’il considérait comme un paiement qui lui serait alors dû. »

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Après tout, il était trop intelligent pour un crime aussi stupide.

Millard s’est vanté d’une mission d’octobre 2012 pour voler avec succès une machine Bobcat de 60 000 $. «Je suis allé à l’extrême pour éviter d’être détecté, j’ai engagé une contre-surveillance et un vaste plan. Pourquoi alors, le jour du prétendu meurtre planifié, serais-je si bâclé et négligent, pourquoi montrer mon identité aux témoins et ne pas supprimer le contenu de mes appareils ? Ou éteindre mon propre téléphone portable ? »

Il a même emmené son chien.

« Il n’y avait aucun motif de meurtre, et un motif de commettre un homicide pour un camion d’occasion de 24 000 $ était absurde et défiait la logique. »

Pour corriger « l’erreur judiciaire » dont il a été victime, le tueur en série souhaite un nouveau procès.

La Couronne répondra jeudi.

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