Au cours des deux dernières années, l’utilisation légale de la psilocybine a été présentée comme un agent important et efficace dans le traitement de la dépendance, à l’exception d’un défi : le coût est épouvantable. C’est loin d’être à la portée de la personne moyenne et du système de soins de santé. En conséquence, le concept, bien qu’alléchant, n’était pas pratique.
Aujourd’hui, le récipiendaire de l’Ordre du Canada, Robert Hancock, microbiologiste de l’UBC de renommée mondiale et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en santé et génomique, a créé un nouveau procédé qui ramènera le coût à moins de 100 $ le gramme d’ici la fin de 2022.
« C’est un changement de jeu qui permettra une production rapide, stable et rentable de psilocybine pour faire baisser le prix et rendre cette substance remarquable accessible à ceux qui en ont besoin », a déclaré Hancock.
«Le nouveau procédé que son équipe a développé utilise des séquences d’ADN spécialement construites et optimisées qui transforment les bactéries en usines biologiques pour la production de psilocybine dans le cadre d’un processus de fermentation. Ce processus permet à la substance d’être créée en laboratoire dans des conditions contrôlées.
Cette percée fait suite à l’approbation par Santé Canada de l’utilisation de la psilocybine dans le cadre du programme d’accès spécial dans le cadre de la thérapie assistée par psychédélique pour les maladies mentales, qui affligent une personne sur cinq au Canada chaque année.
Hancock a rejoint une conversation qui compte sur les avantages vitaux de rendre ce traitement accessible à des millions de personnes.
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