Macklem dit que 2024 sera probablement une année de « transition » avec le ralentissement de l’économie et la baisse de l’inflation

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OTTAWA — Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, dit s’attendre à ce que 2024 soit une année de transition alors que la hausse des taux d’intérêt ralentit l’économie, ouvrant la voie à une baisse de l’inflation.

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Dans son dernier discours de l’année, le gouverneur expose ses attentes concernant une économie plus molle l’année prochaine et propose des critères pour que la banque centrale commence à discuter de réductions de taux.

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« Les effets des augmentations passées des taux d’intérêt continueront de se faire sentir sur l’économie, limitant les dépenses et limitant la croissance et l’emploi. Malheureusement, c’est ce qui est nécessaire pour atténuer l’inflation restante », peut-on lire dans les remarques préparées par Macklem.

Cependant, cette faiblesse contribuera à ramener l’inflation à son objectif, ajoute-t-il, ce qui ouvrirait à son tour la porte à des discussions sur une réduction des taux.

Mais Macklem prévient que rien n’est sûr et qu’il pourrait y avoir des obstacles en cours de route.

« Une fois que le conseil d’administration sera assuré que nous sommes clairement sur la voie du retour à la stabilité des prix, nous examinerons si et quand nous pouvons réduire notre taux d’intérêt directeur », a déclaré Macklem. « Je sais qu’il est tentant de se précipiter dans cette discussion. Mais il est encore trop tôt pour envisager de réduire notre taux directeur.»

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D’ici là, le gouverneur affirme que la banque centrale continuera à débattre pour savoir si les taux d’intérêt sont suffisamment élevés pour faire baisser l’inflation.

Il note que le monde connaît une volatilité économique accrue, ce qui exige que les banques centrales fassent preuve de souplesse.

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La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 pour cent lors de ses trois dernières décisions en matière de taux. La plupart des économistes s’attendent à ce que la prochaine mesure soit une réduction l’année prochaine.

L’économie canadienne a eu du mal à croître cette année sous le poids des taux d’intérêt élevés, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2024.

Les marchés financiers s’attendent à ce que la première baisse des taux intervienne dès avril, mais de nombreux économistes du secteur privé estiment qu’il faudra peut-être un peu plus de temps à la banque centrale pour être sûre que l’inflation se dirige durablement vers 2 pour cent.

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Lors de son discours à Toronto, Macklem a profité de l’occasion pour réfléchir aux leçons que la banque centrale a apprises cette année, notamment l’importance de maintenir son engagement envers l’objectif d’inflation de 2 % et de mieux communiquer avec les Canadiens.

La banque centrale prévoit désormais d’organiser des conférences de presse lors de chaque décision sur les taux d’intérêt, plutôt qu’une fois par trimestre.

« Nous voulons que les ménages, les entreprises et les communautés comprennent les mesures que nous prenons et pourquoi. Répondre aux questions à chaque décision fait partie de mon engagement à expliquer nos actions », a-t-il déclaré.

La Banque du Canada s’efforce également d’améliorer ses outils et ses analyses lorsqu’il s’agit d’évaluer l’inflation et d’y réagir. Dans un monde caractérisé par davantage d’incertitude et de volatilité économique, Macklem affirme que la banque centrale doit accorder davantage d’attention à l’offre de l’économie.

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