L’article évoque un voyage inspiré par la rencontre d’une femme avec l’hippopotame pygmée Moo Deng en Thaïlande, soulignant l’engouement pour les expériences animales saines via la technologie. Lors d’un sommet Qualcomm à Hawaï, des innovations en réalité augmentée, comme les casques de vision augmentée, sont présentées. La possibilité d’interagir numériquement avec des animaux célèbres permet à un large public de soutenir la conservation sans perturber les animaux, tout en reflétant un désir universel d’interaction animale.
Au début de ce mois, une femme a partagé son voyage des États-Unis vers la Thaïlande, avec pour but de rencontrer l’hippopotame pygmée Moo Deng, une star du web. Ce phénomène a naturellement attiré de nombreux visiteurs au zoo de Chonburi, où Moo Deng réside.
Pour ma part, j’ai également eu la chance de rencontrer Moo Deng, mais j’ai dû parcourir une distance considérable depuis le Royaume-Uni jusqu’à Hawaï. Je participais au sommet Snapdragon organisé par Qualcomm, une plateforme où des démonstrations de technologies actuelles et futures ont été présentées tout au long de la semaine. Parmi les partenaires associés, Snap a introduit ses nouvelles lunettes, déjà mises à l’épreuve le mois dernier par Scott Stein.
Les casques de réalité augmentée, qui superposent du contenu numérique à notre environnement, connaissent une montée en popularité. Cette année, nous avons vu l’arrivée de l’Apple Vision Pro, qui utilise des caméras pour créer des expériences augmentées, ainsi que le lancement des nouvelles lunettes Snap et des lunettes Orion de Meta. Le retour des dispositifs de réalité augmentée est favorisé par des entreprises comme Qualcomm, qui intègrent des chips avancés avec des innovations d’IA générative.
Bien que ma rencontre avec Moo Deng n’ait pas été d’une grande utilité, elle était définitivement ludique. À l’aide d’une lentille Snapchat dédiée, j’ai pu interagir avec Moo Deng en la faisant apparaître devant moi, lui donnant des câlins (avec des cœurs en retour) et même lui mettant un chapeau tout en lui offrant de la laitue. Certes, cela ne remplace pas la rencontre en personne, mais au moins, c’était sans risque de morsure.
Cette expérience m’a fait réfléchir à son potentiel : elle pourrait offrir une façon facile de découvrir des espèces rares et de soutenir les efforts de conservation, sans avoir à voyager à des milliers de kilomètres. Elle permet aux gens de vivre des moments adorables et sécurisés avec des animaux célèbres d’Internet, tout en évitant de leur infliger stress ou désagrément.
Bien que cela puisse paraître bizarre qu’une personne veuille voir un animal qu’elle a croisé en ligne, c’est une réalité pour beaucoup. Même Olivia Rodrigo, lors de sa tournée à Melbourne, a visité un zoo pour rencontrer Pesto, le jeune pingouin géant, devenu une célébrité Internet.
Durant les derniers mois, j’ai vu plusieurs vidéos de bébés loutres de mer secourues à l’aquarium de Vancouver. J’envisage de les découvrir lors de ma prochaine visite, espérant y amener ma nièce de deux ans. Elle tente déjà de caresser mon chat à travers l’écran d’un téléphone, prouvant ainsi que le désir d’interagir avec les animaux vus en ligne est universel, même chez les tout-petits.