M. Tumnus peut aller en enfer

Au début de Le Lion, la Sorcière et l’Armoire, la petite Lucy Pensevie est l’une des premières de la fratrie à découvrir Narnia. Attendre de l’autre côté de l’armoire, dans les environs enneigés d’un monde que j’aimerais penser est une hallucination collective, est une fifigure arrachée directement à mes cauchemars : M. Tumnus, un faune torse nu avec un agenda caché auquel on ne peut absolument pas faire confiance.

Comme la plupart des morceaux auxquels je me suis engagé au fil des ans et que je refuse de laisser tomber, je ne sais pas d’où vient mon aversion pour M. Tumnus, le faune de la fantaisie de Jésus de CS Lewis. Pour être clair, ma connaissance du monde de Narnia est relativement limitée : délice turc, un lion nommé Aslan, une reine des neiges avec une mauvaise attitude, et Tumnus, mon ennemi juré pour des raisons qui dépassent juste ma connaissance. À première vue, Tumnus est finalement utile. Lorsque Lucy sort de l’armoire et pénètre dans Narnia, elle est (à juste titre) confuse ! Et il y a le vieux Tumnus, avec un plan pour soit la remettre à la sorcière qui veut la manger ou quoi que ce soit, ou simplement risquer le sien propre vie et non.

Parce que Tumnus choisit ce dernier, il est transformé en pierre et immortalisé comme une sorte de statuaire. C’est nul pour lui, mais c’est super pour moi, car si j’avais eu mes druthers, j’aurais absolument éliminé M. Tumnus à vue. On ne peut pas s’attendre à ce que Lucy détecte ce genre de danger, car elle est une enfant, mais je commence à m’interroger sur sa conscience de la situation quand je me souviens qu’elle a laissé ce faune la conduire dans sa maison pour un concert de flûte de pan pour un , qui était, encore une fois, un piège.

Comme vous pouvez le voir dans le clip ci-dessus de l’adaptation de 2005, Tumnus a abandonné l’écharpe rouge inefficace qu’il porte comme protection de mauvaise qualité contre les éléments ; la jeune fille Pensevie boit un thé. Pourquoi? Pourquoi prendrait-elle le thé d’un faune aux cheveux ébouriffés et penserait-elle que tout allait bien ? Pourquoi entrerait-elle dans le domicile dudit animal en premier lieu ? Ce sont des questions auxquelles je n’aurai jamais de réponses, et je suppose que c’est mon lot dans la vie. Mais le fait que ces questions existent en premier lieu est dû à M. Tumnus, le méchant bouc dont j’abhorre l’existence et dont je n’ai tout simplement pas confiance.

Dans le film de 2005, Tumnus est joué par James McAvoy, un acteur que beaucoup de gens pensent être attirant mais que je ne pense malheureusement pas. (Après avoir regardé Diviser, un film qui met en scène l’écossais jouant, genre, 18 personnes différentes, toute attirance sexuelle que j’aurais pu avoir s’est arrêtée immédiatement.) Si je fait trouver McAvoy attirant, alors peut-être que j’aimerais M. Tumnus, ou au moins le comprendrais mieux. Mais hélas, mes reins ne s’enflamment pas pour le satyre, et son air général est peu attirant. Couplé à sa nature, qui est à la fois indigne de confiance et profondément suspecte, je ne peux pas supporter sa présence. Il n’y a aucune raison d’aimer ce faune, et je ne l’aime pas. Il peut faire ce que je pense que la plupart des satyres devraient : faire un tour sur le bateau ponton de Charon sur le fleuve Styx et aller directement en enfer.

Source-152