L’urgence de l’Hôpital général du Lakeshore est une « bombe à retardement », selon le rapport du médiateur

« Et certains patients doivent être retenus parce qu’ils risquent de tomber et de se blesser parce que nous n’avons pas assez de surveillance dans la salle d’urgence », a ajouté Hoare.

Hélène Bergeron-Gamache, porte-parole du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île, a déclaré que la direction analyse les recommandations de Boucher, qui ont été faites le 11 octobre.

«Comme d’autres établissements de santé au Québec, la salle d’urgence du Lakeshore est présentement en forte demande, en plus d’être touchée par un manque de personnel», a déclaré Bergeron-Gamache dans un courriel.

« Un comité paritaire, dont la mission est de trouver des solutions concrètes pour relever ces défis, a été mis sur pied en collaboration avec les syndicats. Soyez assurés que nos équipes s’engagent à offrir des services sécuritaires à nos patients.

Mardi après-midi, la salle d’urgence Lakeshore de 31 civières était remplie à 139 % de sa capacité, mais ce n’était pas la plus surpeuplée. L’urgence de l’Hôpital général juif l’était, avec un taux d’occupation de 226 %. Les deux urgences pédiatriques de la ville étaient également congestionnées, l’Hôpital de Montréal pour enfants signalant un taux de 208 % et Ste-Justine de 144 %.

Plus tôt mardi, Dubé a annoncé que le ministère de la Santé avait l’intention de libérer 1 700 lits en soins de longue durée pour alléger la pression sur les salles d’urgence débordées. Le gouvernement ouvrira également au cours des prochaines semaines deux cliniques à Montréal, l’une dans l’est et l’autre dans le centre-sud, qui seront dirigées par des infirmières praticiennes pour soulager certaines urgences.

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