L’univers en quelques mots


Stephen Hawking est l’un des plus grands physiciens de l’histoire. Jusqu’au 1er octobre 2009, il était professeur de mathématiques à l’université de Cambridge pendant trente ans, la même chaire qu’Isaac Newton. Stephen Hawking est surtout connu du grand public non seulement pour avoir été atteint d’une forme de SLA qui l’a laissé presque complètement paralysé, le laissant capable de parler uniquement grâce à un appareil électronique mais qui lui permet toujours d’écrire et de communiquer avec les autres, mais aussi pour son génie.

Hawking est également connu pour ses contributions à la théorie de la gravité quantique, qui tente de combiner la mécanique quantique et la relativité générale, et pour ses contributions à l’étude des trous noirs. Son œuvre la plus populaire est Une brève histoire du temps, l’une des grandes œuvres de vulgarisation scientifique du XXe siècle. Elle a figuré parmi les meilleures ventes britanniques pendant plus de quatre ans.

L’Univers en quelques mots est un ouvrage de vulgarisation mis à jour qui informe le lecteur des avancées de la physique théorique depuis ses précédents écrits. Écrit en 2001, Hawking parvient à emmener le lecteur à travers des tentatives beaucoup plus sophistiquées visant à unifier les deux théories les plus réussies de la science, la mécanique quantique et la gravité quantique.

Le livre est composé de sept chapitres. Les deux premiers constituent le « tronc » du livre, pour reprendre les termes de Hawking. Les autres chapitres sont construits à partir de celui-ci. Dans le premier chapitre, Hawking explique les deux découvertes majeures d’Einstein concernant la relativité, les théories de la relativité restreinte et générale. Il explique également comment Einstein a conduit à la création de la mécanique quantique. Ainsi, Einstein a posé les bases des deux théories scientifiques les plus importantes du XXe siècle. Dans le deuxième chapitre, Hawking explique la relativité générale plus en détail, ce qui ajoute une analyse de la gravité à la relativité restreinte. Le travail d’Einstein montre que l’espace et le temps ne font qu’un et qu’ensemble ils ont une forme. Hawking suggère également des moyens d’unir la théorie à la mécanique quantique.

Le chapitre trois, L’Univers en quelques mots, s’appuie sur la tension fondamentale entre ces deux théories et montre comment une tentative de conciliation entre les deux implique que l’univers a plusieurs histoires simultanées, toutes façonnées par une « petite noix ». Le chapitre quatre examine si la physique permet de prédire l’avenir et comment une telle prédiction est menacée par les trous noirs, qui absorbent l’information nécessaire pour faire de telles prédictions.

Le chapitre cinq examine si les lois de la physique permettent le voyage dans le temps. Selon lui, une civilisation suffisamment avancée pourrait en principe voyager dans le passé, mais cela impliquerait de faire appel à des probabilités infinitésimales. Le chapitre six concerne l’avenir de la race humaine et la façon dont les progrès de la génétique et de la technologie se poursuivront à un rythme accéléré, rendant l’avenir radicalement différent du passé et profondément dynamique. Le chapitre sept est peut-être le plus complexe, car il traite de la théorie des p-branes, une théorie proposée de la gravité quantique. Si la théorie des p-branes est vraie, l’univers actuel et tout ce qu’il contient pourraient simplement être un « hologramme ».



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