L’un des acteurs clés de Barbie pensait que le film était une idée terrible

L'un des acteurs clés de Barbie pensait que le film était une idée terrible

Il y a eu un moment, en particulier, dans les bandes-annonces de « Barbie », qui m’a laissé (et sans doute bien d’autres) convaincu que ce film serait quelque chose de spécial. Je fais référence à la scène désormais célèbre où la Barbie stéréotypée de Robbie, au milieu d’une soirée dansante groovy avec ses camarades Barbies et Kens, demande joyeusement : « Est-ce que vous pensez déjà à mourir ? Même avec peu ou pas de contexte, c’est un excellent moyen de présenter le film comme quelque chose de plus profond qu’une publicité glorifiée de Mattel.

De la même manière, pour Baumbach, c’était vraiment la clé de tout. Lorsque Gerwig l’a rejoint, lui et Apatow, sur scène pour la conversation après la projection, elle a rappelé les raisons que Baumbach lui avait données pour expliquer pourquoi ils devraient se retirer du film. « ‘Il n’y a pas de personnage et il n’y a pas d’histoire, alors pourquoi veux-tu faire ça ? Il n’y a pas de point d’entrée.’ Et il faisait des appels parallèles pour essayer de nous sortir de là », a-t-elle expliqué. Mais finalement, elle a changé d’avis en lui présentant certaines de ses idées après le début de la pandémie. Selon les mots de Baumbach :

« C’était Barbie qui se réveillait dans sa maison de rêve, sortait dans son jardin et rencontrait quelqu’un qui était malade et mourant. J’ai lu ces pages et j’ai pensé : ‘Je comprends maintenant ce que c’est.’ […] Le film parle d’accepter votre mortalité et du désordre que tout cela implique, donc c’était excitant. »

Bien que cette scène, telle qu’elle était initialement envisagée, n’ait pas été intégrée au film, l’idée qui la sous-tend informe absolument la réplique « mourante » de Barbie et le film dans son ensemble. C’est aussi la genèse de l’arc stéréotypé de Barbie dans le film, qui marque le début de son voyage loin de la perfection plastique et vers l’acceptation des défauts de l’humanité. C’est le genre d’histoire digne d’un joint Baumbach/Gerwig.

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