La semaine dernière, l’Ukraine a demandé au Canada de lui fournir des armes, y compris des systèmes antichars. On ne sait pas à quel point les armes légères et les armes canadiennes seraient utiles
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Alors que le gouvernement libéral continue de débattre du type d’armes qu’il peut fournir à l’Ukraine, une cache d’armements qui était destinée à un autre allié est emballée et prête à partir si nécessaire pour l’Europe de l’Est.
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Le paquet de 10 millions de dollars d’armes légères et de systèmes antichars avait été promis aux Kurdes en 2016, mais après que l’Irak a soulevé des objections, l’armée canadienne a entreposé l’équipement.
L’équipement se trouvait dans un dépôt militaire à Montréal, mais il a maintenant été déplacé vers un autre endroit au cas où il devrait être envoyé en Ukraine. Le ministère de la Défense nationale a refusé lundi soir de révéler où se trouvent actuellement les armes.
« L’équipement en question a été déplacé de Montréal », a précisé le ministère. « Il continue d’être en possession des FAC (Forces armées canadiennes) et au Canada. »
Mais le MDN avait précédemment fourni une liste de l’équipement qui comprenait des fusils de précision de calibre .50 équipés de silencieux, des mortiers de 60 mm, des systèmes antichars Carl Gustav, des lance-grenades, des pistolets, des munitions, des jumelles à imagerie thermique, des caméras, des lunettes et des équipements médicaux. Provisions.
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L’équipement, initialement destiné aux forces de sécurité kurdes, est suffisant pour équiper une force de 500 à 600 hommes. L’équipement comprend également des mitrailleuses polyvalentes C6 et des carabines C8, qui sont utilisées par les Forces canadiennes.
La semaine dernière, l’Ukraine a demandé au Canada de lui fournir des armes, y compris des systèmes antichars, alors qu’elle renforce son armée en cas d’invasion russe. Les responsables de l’OTAN ont averti que la Russie se préparait à envahir l’Ukraine. La Russie, cependant, a démenti cette affirmation.
En 2015, l’armée canadienne a expédié des lunettes de vision nocturne, des casques, des gilets pare-balles et d’autres équipements non létaux aux forces ukrainiennes.
On ne sait pas à quel point les armes légères et les armes canadiennes seraient utiles. L’armée ukrainienne est largement liée aux fusils, mitrailleuses et munitions de l’ère soviétique. Mais il pourrait utiliser l’équipement canadien pourvu qu’il y ait suffisamment de munitions et que ses soldats reçoivent une formation adéquate.
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Les projets d’envoi d’armes militaires canadiennes en Ukraine ont fait face à des défis similaires dans le passé.
En 2015, le ministre conservateur de la Défense, Jason Kenney, a ordonné aux Forces canadiennes de dresser un inventaire des armes pouvant être expédiées en Ukraine. Ceux-ci comprenaient un stock de plus de 5 000 missiles antichars Eryx ainsi que des véhicules blindés spécialisés.
Mais les planificateurs militaires canadiens ont déterminé qu’aucun des équipements excédentaires ne serait utile. Les soldats ukrainiens sont équipés principalement d’armes de conception russe, de sorte que les armements envoyés du Canada ne pouvaient pas être utilisés, a expliqué Kenney à l’époque.
Le ministère de la Défense nationale a également publié une déclaration à l’époque notant que « le petit nombre de systèmes impliqués ne justifierait pas la création de l’infrastructure de maintenance (pièces de rechange et outils) dont l’Ukraine aurait besoin pour les faire fonctionner ». En outre, une formation importante serait nécessaire pour que les forces ukrainiennes puissent utiliser les armes, a ajouté le MDN.
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Le gouvernement canadien a plutôt ordonné la destruction de l’équipement excédentaire d’une valeur de centaines de millions de dollars.
Une autre capacité que le Canada pourrait offrir est l’imagerie satellitaire de son engin spatial RADARSAT. Le gouvernement conservateur a annoncé cette initiative au début de 2015, mais elle a pris fin moins d’un an plus tard après que le processus de transfert des données de surveillance se soit emmêlé dans la bureaucratie et la bureaucratie.
En réponse au soutien de la Russie aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine et à son annexion de la péninsule de Crimée en 2014, le Canada a envoyé des troupes pour aider à former l’armée ukrainienne. On s’attend à ce que cette mission soit élargie et il y a eu des suggestions pour qu’elle soit élargie.
La Grande-Bretagne, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie envoient des missiles antichars à l’Ukraine. Les États-Unis ont fourni des armements.
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L’OTAN accuse la Russie de vouloir reconstruire son empire de la guerre froide. Le dirigeant russe Vladimir Poutine a déclaré que l’Occident menaçait son pays d’actions « hostiles » et de sa « position manifestement agressive » à l’égard de l’Ukraine.
La Russie affirme que l’OTAN envisage d’intégrer l’Ukraine voisine dans l’alliance militaire. Poutine a exigé des garanties qui ne se produiront pas. Il a également demandé à l’OTAN de réduire ses troupes et ses armes dans la région.
L’OTAN a rejeté les demandes de la Russie.
La cache d’armes de 10 millions de dollars trouve son origine dans l’annonce faite en 2016 par le premier ministre Justin Trudeau que le Canada fournirait des armes aux Kurdes pour soutenir la lutte contre le groupe terroriste ISIL. Mais le plan a vite déraillé.
Le gouvernement irakien s’est opposé à l’armement des Kurdes, qui avaient ouvertement reconnu leur intention de se séparer un jour de l’Irak. Les dirigeants kurdes ont déclaré que l’équipement canadien était nécessaire à la fois pour combattre l’EIIL et pour défendre un futur État kurde indépendant.
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