mardi, novembre 19, 2024

Lucy Liu explique pourquoi elle a passé cinq ans à présenter « Rosemead » sur grand écran : « Même si une seule personne le voit, c’est tout ce qui compte ».

De « Ally McBeal » à « Elementary » « Kill Bill Vol. 1 », « Charlie’s Angels » et celui de Steven Soderbergh

« Présence », Lucy Liu a créé des personnages mémorables, et l’acteur est également un artiste accompli. Mais alors que Gold House s’apprête à lui décerner le prix Légende le 11 mai lors du Gold Gala, elle déclare : « C’est tellement émouvant. Être honoré parmi vos pairs et auprès de la communauté asiatique en général est une destination. C’est un peu comme votre famille et votre famille que vous ne connaissez peut-être pas. Il y a un sentiment de fierté, et cette extension de la culture, qui est différente des gens avec qui on travaille et qui ne viennent pas forcément du même endroit. Je sais de ma vie que mes parents n’étaient pas vraiment intéressés par cette carrière, donc c’est très touchant.

Liu a parlé avec Variété avant le Gold Gala pour réfléchir à ses projets récents et à venir, à la peinture et à l’importance de raconter l’histoire de « Rosemead ».

Qu’est-ce qui vous fait dire oui à un projet ?

Il s’agit des gens et de la partie créative de faire quelque chose avec eux parce que vous avez travaillé en étroite collaboration avec eux, et parfois vous ne les revoyez plus jamais. Mais c’est la grandeur que je veux atteindre, simplement être entouré de gens créatifs. Il y a une certaine ouverture à cet égard, et j’apprécie que quelqu’un ait un point de vue.

L’année dernière, vous avez réalisé un épisode de « American Born Chinese » et au fil des années, vous avez réalisé quelques épisodes de télévision. Est-ce quelque chose que vous aimeriez explorer ? [Creator] Kelvin Yu a fait un travail incroyable en travaillant là-dessus et en le rendant culturellement pertinent et dans l’air du temps. J’adore réaliser, mais je pense que pour l’instant, je veux passer du temps à être créatif plutôt que d’essayer de rassembler tout le monde.

Vous avez deux films très différents à venir, « Red One » et « Rosemead ». Que pouvez-vous nous dire à leur sujet ?

« Red One » est un grand film commercial avec Dwayne Johnson et Chris Evans. C’est excitant de pouvoir être fluide de manière créative, et peu importe la portée.

« Rosemead » est quelque chose que j’ai produit et sur lequel je travaille depuis cinq ans. C’est une histoire vraie et à très petit budget, mais une histoire tellement importante sur la santé mentale. C’est amusant de pouvoir être dans ce monde, de raconter des histoires importantes et de divertir les gens.

Cinq ans, c’est long. Qu’est-ce qui vous a poussé à terminer « Rosemead » ?

La santé mentale n’est pas un sujet dont on parle dans de nombreuses cultures, et je ne peux parler que de la culture asiatique, autour de laquelle tout cela tourne. C’est quelque chose dont les gens sont gênés, honteux et ne veulent pas le reconnaître, et des gens perdent la vie à cause de cela.

Pour moi, c’est un sujet suffisamment important pour que ça vaut la peine de tout mettre en jeu [for] et le mettre là-bas. Même si une seule personne le voit, c’est tout ce qui compte.

Si je voyais ça, et si je me débattais, je me sentirais vu par un groupe de personnes [who] se mettre là-bas. De la façon dont j’ai grandi, je ne me sentais pas vu. Il est crucial de reconnaître que les gens subissent beaucoup de stress, mais cela crée également un effet de tsunami sur vos enfants, votre famille et tout le monde autour de vous.

Trouvez-vous encore le temps de peindre ?

Oui, je travaille en studio depuis longtemps et c’est une partie très importante de l’expression. C’est comme respirer, il suffit de le faire. Mais c’est aussi terrifiant parce que vous avez généralement l’habitude de travailler seul en studio, puis vous sortez et vous travaillez avec une équipe, puis vous vous habituez à être dans ce groupe. C’est un sentiment vraiment étrange d’isolement, puis de se sentir détaché. Je pense que c’est une bonne chose. Je pense que la peur est un rappel de votre ego, et pour être libre, vous devez tout lâcher prise. C’est ça l’art, la liberté absolue.

Cette interview a été éditée et condensée

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