samedi, janvier 11, 2025

L’orque la plus isolée du monde présente un corps déformé après 32 ans de captivité dans une petite piscine, une vidéo révèle son état alarmant.

Kshamenk, surnommée « orque la plus solitaire du monde », souffre après 32 ans de captivité dans une piscine trop petite, entraînant des déformations physiques. Depuis la mort de son compagnon, il vit isolé au parc marin Mundo Marino en Argentine, suscitant l’indignation des défenseurs des droits des animaux. Malgré les affirmations de l’aquarium sur sa bonne santé, des experts soulignent les conditions inhumaines de sa captivité, qui nuisent à son bien-être physique et émotionnel.

La « orque la plus solitaire du monde », ayant passé 32 ans dans une petite piscine, fait face à ce que les experts qualifient de « pire forme de torture ».

Une vidéo poignante révèle Kshamenk, à peine capable de se mouvoir dans son espace restreint, si petit qu’il aurait provoqué une déformation physique de son corps.

Kshamenk a acquis son triste titre après la mort de son compagnon, il y a 20 ans, le laissant seul et vulnérable à l’aquarium Mundo Marino en Argentine.

Ce parc marin, situé à San Clemente del Tuyú, a été vivement critiqué par des défenseurs des droits des animaux, des spécialistes et des membres du public pour le traitement apparemment inhumain réservé à cet impressionnant animal.

Devenue la dernière orque toujours en captivité en Amérique du Sud, plus de 40 000 personnes ont signé une pétition appelant à sa libération, malgré les assurances de l’aquarium sur la sécurité de Kshamenk.

Des Conditions Inhumaines

Phil Demers, activiste et co-fondateur d’UrgentSeas, s’est rendu sur place et a filmé la triste réalité de Kshamenk.

Une de ses vidéos montre un timelapse déchirant de l’orque immobile pendant 24 heures, piégée dans sa piscine en béton.

Phil a partagé des révélations sur les conditions supposément cruelles de captivité de Kshamenk. Selon lui, la vie de l’orque se résume à se produire devant des visiteurs pour sa nourriture, environ deux fois par jour, avant de retourner dans la petite piscine qui a été son habitat pendant la majorité de sa vie.

Une autre vidéo choquante montre Kshamenk flottant sans mouvement, tandis qu’un dauphin nage autour de lui dans son espace restreint.

Des experts et des défenseurs des droits des animaux ont désespérément demandé au gouvernement argentin et à l’aquarium Mundo Marino d’accorder à Kshamenk la liberté et le contact social dont son espèce a tant besoin.

Phil a déclaré : « Des animaux émotionnellement complexes et socialement évolués en isolement… c’est peut-être la pire forme de torture. » Il a ajouté que Kshamenk n’a aucune interaction avec sa famille ou d’autres membres de sa propre espèce, ce qui est particulièrement cruel pour un animal social comme l’orque.

Des Signes de Souffrance

Les conditions de vie de Kshamenk soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à sa santé, comme l’a souligné la Humane Society International. Le groupe a déclaré que les orques, en tant que créatures complexes et grégaires, souffrent terriblement en captivité, vivant dans des enclos en béton dépourvus de stimulation naturelle.

Des problèmes physiques inquiétants ont également été notés chez Kshamenk, notamment l’effondrement de sa nageoire dorsale, un phénomène rare parmi les orques sauvages, causé par son isolement prolongé.

Malgré les préoccupations exprimées par les activistes, l’aquarium maintient que Kshamenk est en « excellente santé », affirmant que sa condition est régulièrement surveillée par des spécialistes.

Le Mundo Marino a également déclaré que transférer Kshamenk dans un sanctuaire ou le libérer de son isolement « présenterait des risques significatifs pour son bien-être ». Toutefois, ces affirmations ont été qualifiées de « mensonges » par Phil Demers.

En conclusion, la vie de Kshamenk à l’aquarium Mundo Marino est une illustration tragique de la captivité des animaux marins et des défis auxquels ils font face dans un environnement inadapté.

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