L’organisme de surveillance militaire poursuit son enquête sur l’affaire Fortin malgré la décision du général de retirer sa plainte

L’avocat de Fortin a écrit en mars que si la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire allait de l’avant, « le plaignant participerait pleinement au processus ».

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La police militaire du pays poursuivra son enquête sur la façon dont le cas d’un général accusé d’agression sexuelle a été traité malgré la décision de l’officier à la retraite de retirer sa plainte.

Major-général. Dany Fortin a déposé une plainte plus tôt cette année auprès de la Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire (CPPM), alléguant qu’il avait été victime « d’une enquête policière biaisée et partielle » et qu’il avait été inculpé sur la base de preuves insuffisantes.

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Cela a incité la présidente de la CPPM, Tammy Tremblay, à lancer une enquête sur la plainte de Fortin en raison de la gravité de la conduite présumée, des problèmes systémiques soulevés dans la plainte du général et de l’implication de hauts fonctionnaires ou d’officiers militaires.

Mais le mois dernier, Fortin a réglé un procès concernant son traitement par le gouvernement fédéral et les responsables militaires canadiens, et en conséquence, il a retiré sa plainte.

Mais Tremblay a déclaré lundi qu’elle poursuivait toujours son enquête, car les préoccupations qui ont motivé sa décision initiale existent toujours. «Ces considérations sont toujours présentes et n’ont pas été atténuées, et les allégations au cœur de cette plainte déposée à la CPPM n’ont pas été résolues ni rendues sans objet par la fin des procédures civiles initiées par (Fortin)», a écrit Tremblay dans un communiqué. .

Après une enquête de la police militaire en 2021, Fortin a été accusé d’un chef d’agression sexuelle. Mais il a été acquitté le 5 décembre 2022 par le juge québécois Richard Meredith, qui a statué qu’il n’était pas convaincu hors de tout doute raisonnable que Fortin était l’agresseur qui avait agressé sexuellement un militaire en 1988.

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Fortin, qui a reçu un règlement non divulgué à la suite de sa poursuite, a pris sa retraite des Forces canadiennes cet été.

La CPPM est un organisme de surveillance civil quasi judiciaire qui examine et enquête sur les plaintes concernant la conduite de la police militaire ainsi que sur les allégations d’ingérence dans les enquêtes de la police militaire. Il rend compte de ses conclusions et formule des recommandations directement à la police militaire et aux dirigeants de la défense.

Fortin a déposé sa plainte auprès de la CPPM le 17 janvier. Huit jours plus tard, l’organisme de surveillance a demandé au Bureau des normes professionnelles du grand prévôt des Forces canadiennes de lui fournir une copie de l’enquête sur les allégations d’agression sexuelle contre le major général. Cette enquête a été menée par le Service national des enquêtes des Forces canadiennes, ou SNEFC.

Mais le 31 mars, le MPCC n’a reçu qu’un résumé de l’enquête policière. « La CPPM n’a pas reçu communication du dossier d’enquête complet en question au moment de rédiger cette lettre de décision, malgré ses efforts de suivi », a souligné Tremblay dans sa décision.

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Tremblay a indiqué lundi que la CPPM avait reçu le 13 octobre une lettre de l’avocat de Fortin indiquant que, compte tenu des circonstances du règlement, le général à la retraite retirait sa plainte. Mais Tremblay a également souligné la lettre de l’avocat de Fortin selon laquelle, si le président de la CPPM « décide que l’enquête d’intérêt public doit se poursuivre malgré le retrait de la plainte du plaignant, celui-ci participera pleinement au processus ».

Dans sa déclaration précédente, le bureau du grand prévôt des Forces canadiennes a indiqué qu’il « s’engage à travailler avec la CPPM et à rester responsable envers le public canadien et les Forces armées canadiennes ». Le bureau a refusé tout autre commentaire.

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David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, abonnez-vous : ottawacitizen.com/abonnement

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