L’organisme de surveillance financière du Canada maintient un coussin de capital pour les banques alors que les risques persistent

« Les vulnérabilités systémiques telles que l’endettement des ménages et les déséquilibres des actifs liés au logement restent élevées »

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) maintient le coussin de capital que les grandes banques du pays doivent détenir pour mieux se protéger contre les risques à 2,5 %.

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Le coussin, qui est un outil politique visant à assurer la stabilité du système financier du pays, a été fixé à ce niveau en juin et est entré en vigueur fin octobre.

Le BSIF a déclaré dans un communiqué qu’il avait évalué les vulnérabilités du marché telles que l’endettement des ménages et constaté que les déséquilibres des actifs liés au logement restent élevés. L’organisation a ajouté que les risques à court terme sont stables et que les plus grandes banques du pays continuent d’être dans une situation financière solide au milieu de la reprise économique.

« La décision d’aujourd’hui de maintenir le tampon de stabilité national à 2,50 % reflète l’analyse complète du BSIF des risques à court terme et des vulnérabilités à long terme du secteur financier canadien ainsi que de l’économie en général », Jamey Hubbs, surintendant adjoint des dépôts. en prenant le secteur de la supervision au BSIF, a indiqué dans un communiqué. « Un ORD à ce niveau est une mesure prudente et appropriée compte tenu de l’environnement actuel. »

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Les Canadiens ont contracté beaucoup plus de dettes liées au logement pendant la pandémie, le ratio dette/revenu augmentant à 177,2 % au troisième trimestre, selon un rapport de RBC Economics. Le rapport a noté que ce niveau est inférieur aux niveaux d’endettement d’avant la pandémie en grande partie grâce aux faibles taux d’intérêt et au soutien du gouvernement en cas de pandémie qui augmente les revenus.

Le coussin fait partie d’une stratégie globale de surveillance visant à garantir que les banques continuent de résister aux vulnérabilités du marché. L’ORD se situe entre zéro et 2,5 pour cent et est révisé tous les mois de juin et de décembre. Le BSIF peut également apporter des modifications à l’ORD à d’autres moments si les circonstances l’exigent.

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Le BSIF a déclaré qu’il continuerait de surveiller les conditions économiques et financières du Canada pour évaluer les risques auxquels le système bancaire du pays est confronté et qu’il pourrait prendre des mesures si cela est justifié.

Le 4 novembre, le BSIF a levé les restrictions sur les augmentations de dividendes et les rachats d’actions, incitant les plus grandes banques du Canada à toutes augmenter leurs dividendes d’au moins 10 % dans leurs derniers rapports sur les bénéfices.

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