L’organisateur d’un festival de musique accusé d’avoir battu une femme et séquestrée

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Lorsque David Schubert d’Ottawa est arrivé à Wakefield, au Québec, cet été, il a parlé de son tout nouveau festival de musique du week-end de la fête du Travail avec tous ceux qu’il a rencontrés dans ce village au bord de la rivière.

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Il était trop généreux ou, comme le disaient certains locaux, tape-à-l’œil. Il a donné de gros pourboires dans les restaurants locaux et a distribué de nombreux cadeaux du festival : des frisbees et des tasses à café représentant une libellule.

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Schubert, 52 ans, a donné au festival le nom de son insecte préféré. (Il a un tatouage d’une libellule sur sa poitrine.)

Mais le festival de Schubert a connu des problèmes, notamment pour trouver une salle à la dernière minute.

Finalement, il a tenu le festival sur sa propre propriété juste au nord du village prisé des touristes et des cyclistes de Gatineau et d’Ottawa.

Quelques jours plus tard, en septembre, sa propriété est devenue une scène de crime après que Schubert ait été arrêté pour avoir battu et séquestré de force une femme d’Ottawa de 32 ans.

La femme a déclaré à la police du Québec qu’elle avait réussi à s’enfuir et qu’elle s’était rendue chez un voisin qui a appelé le 911.

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Lors de son enquête sur la libération sous caution, l’avocat de la défense a décrit Schubert comme un gentleman sans casier judiciaire. La police a déclaré qu’il semblait que la femme avait été frappée avec une batte de baseball.

Schubert, en liberté sous caution en attendant son procès, a déclaré à ce journal : « J’ai mis la main sur elle et je veux en assumer l’entière responsabilité. »

La théorie policière, adoptée par les procureurs du Québec, est que Schubert a battu la femme après qu’elle ait refusé d’avoir des relations sexuelles.

«J’ai des problèmes de gestion de la colère et j’ai merdé. Mais il n’y a pas de conneries diaboliques comme celles que le procureur a décrites », a déclaré Schubert.

Il a insisté sur le fait que cela n’avait rien à voir avec des demandes sexuelles non désirées.

Bien que la femme ait dit à la police qu’elle s’enfuyait, Schubert dit qu’il pensait qu’elle allait juste se promener, alors il est allé faire une balade en canoë de deux heures sur le lac Little Usher, puis une randonnée et est retourné à sa propriété. Ne parvenant pas à la trouver, il dit qu’il a parcouru la route à sa recherche pour ensuite être arrêté par la police du MRC pour voies de fait causant des lésions corporelles, séquestration et profération de menaces.

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«Je pensais qu’elle allait juste se promener, mais elle était terrifiée. J’étais tellement hors de ça. J’ai de la rage et des problèmes de santé mentale », a-t-il déclaré.

Il a expliqué le coup de poing, en disant qu’il jouait au combat mais qu’il n’avait pas retiré son poing à temps. La femme s’est retrouvée avec un œil au beurre noir, des blessures au front et une commotion cérébrale, a appris le tribunal.

Schubert dit qu’il ne supporte pas tous les « haineux » en ligne depuis son arrestation et considère cela comme une leçon d’apprentissage.

Il dit également que le Dragonfly Festival n’était qu’un « coup médiatique » pour faire de la publicité à son entreprise. Il a dit que cela avait bien fonctionné jusqu’à ce qu’il ait, selon ses propres mots, mauvaise presse.

Schubert vit à Ottawa et visite sa retraite au bord d’un lac à Québec chaque fois qu’il en a le temps. Il attend son procès alors qu’il est libéré sous caution dans des conditions qui lui interdisent de consommer de la drogue ou de l’alcool.

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