La compagnie aérienne brise son silence sur le mystère du braquage d’or à l’aéroport Pearson après le vol d’un chargement de 20 millions de dollars à son arrivée à Toronto sur un vol en provenance de Suisse
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Le conteneur rempli de lingots d’or et de millions d’argent volé à l’aéroport Pearson de Toronto n’était pas assuré, selon Air Canada, la compagnie aérienne nie toute responsabilité dans le vol choquant de ses installations de fret.
La compagnie aérienne brise son silence sur ce vol alarmant – le conteneur contenant 20 millions de dollars en or et 2 millions de dollars en espèces a été saisi peu après son arrivée à bord d’un avion d’Air Canada en provenance de Suisse – dans une déclaration de défense déposée au tribunal en réponse à une plainte. procès intenté par Brink’s, une société de transport sécurisé.
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La déclaration de la compagnie aérienne, obtenue par le National Post, ajoute des détails sur la mystérieuse cargaison, notamment que l’or manquant a été transformé en 24 lingots d’or.
Air Canada nie les allégations de Brink’s selon lesquelles elle aurait fait preuve de laxisme en matière de sécurité et de négligence en permettant que le fret soit récupéré par une personne inconnue et non autorisée moins d’une heure après son arrivée à son entrepôt situé à la périphérie de l’aéroport.
La compagnie aérienne affirme que Brink’s a expédié la cargaison sans en déclarer la valeur, sans assurance et sans payer de supplément pour une sécurité supplémentaire.
« Brink’s Suisse Ltée n’a demandé ni payé à Air Canada aucune assurance concernant le fret transporté en vertu de cette lettre de transport aérien et, à la connaissance d’Air Canada, Brink’s Suisse Ltée n’a pas du tout obtenu une telle assurance », indique la déclaration de dit la défense.
«Brink’s Suisse SA a toujours été une partie sophistiquée dans les contrats de transport aérien», peut-on lire.
« Brink’s Switzerland Ltd. a choisi, pour ses propres raisons, de ne pas déclarer la valeur du transport et de payer le tarif standard pour le produit de services AC Secure et, à la connaissance d’Air Canada, a choisi de ne pas assurer ces expéditions.
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«Brink’s Suisse SA l’a fait de son propre gré et en étant pleinement consciente des conséquences.»
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Malgré des désaccords sur la faute et l’indemnisation, les deux sociétés sont largement d’accord sur les circonstances du transport de la cargaison et sur le fait qu’elle a désormais disparu depuis longtemps.
En avril, la police régionale de Peel a annoncé le vol surprise d’or à l’aéroport Pearson après l’arrivée de la cargaison sur un vol d’Air Canada en provenance de Zurich, en Suisse.
Il fut rapidement qualifié de manière évocatrice de braquage d’or et, avec peu de détails révélés, l’imagination du public s’est déchaînée.
L’or n’a pas été retrouvé et aucune arrestation n’a été effectuée.
Dans la défense d’Air Canada, la compagnie aérienne affirme que Brink’s Switzerland Ltd. a réservé un espace auprès d’Air Canada pour le transport aérien de deux expéditions de Zurich à Toronto au Canada le 14 avril.
L’un était destiné aux lingots d’or et l’autre aux espèces en gros.
Le transport a été réservé par Brink’s pour le service AC Secure.
Air Canada a déclaré qu’AC Secure « permet un traitement spécial du fret de grande valeur et inclut une sécurité supplémentaire, une priorité de chargement plus élevée et des délais plus courts pour l’offre et la récupération du fret ».
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La compagnie aérienne a attribué deux numéros de lettre de transport aérien à Brink’s pour le fret, indique la compagnie aérienne.
Air Canada affirme que Brink’s a ensuite renvoyé une note de transport finale pour chaque expédition, ajoutant les lettres « ZRH », qui est le code de l’aéroport de Zurich.
Le destinataire de l’or était identifié sur la lettre de transport comme étant la Banque Toronto Dominion.
La cargaison était décrite comme étant 24 lingots d’or pesant 400,19 kilogrammes, mais Brink’s n’a déclaré aucune valeur, ni valeur d’assurance, ni sur la lettre de transport ni sur la déclaration en douane, affirme Air Canada.
Le destinataire des billets de banque était identifié sur la feuille de route comme étant Vancouver Bullion and Currency Exchange.
Cette cargaison était décrite comme étant composée de trois pièces d’un poids brut de 53,18 kilogrammes. Aucune valeur déclarée pour la monnaie n’a non plus été déclarée, indique le communiqué de la défense.
Dans sa réclamation, Brink’s a déclaré que les billets de banque s’élevaient à 1 945 843 dollars américains et avaient été expédiés par une banque suisse appelée Raiffeisen Schweiz, et que l’or avait été expédié par Valcambi SA, une société de raffinage de métaux précieux en Suisse, d’une valeur de plus de 20,4 millions de dollars.
Le fret couvert par les deux lettres de transport a été transporté, partageant apparemment un conteneur de fret, de Zurich à Toronto sur le vol AC881 d’Air Canada, décollant et arrivant le 17 avril.
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La poursuite contre Brink’s affirme que la cargaison a été facilement volée en raison du laxisme de la sécurité d’Air Canada dans ses installations de manutention du fret.
Il décrit le braquage comme étant aussi simple que d’entrer dans les installations de fret d’Air Canada, de montrer une fausse lettre de transport et de repartir avec le fret, selon la poursuite intentée par Brink au tribunal.
Il a disparu 42 minutes après avoir été déchargé d’un avion et transféré vers un entrepôt, selon les informations contenues dans la réclamation.
Le moment du vol n’est pas abordé dans la défense d’Air Canada. Il ne nie pas non plus les explications de Brink sur la façon dont il a été volé.
Bien que la compagnie aérienne nie explicitement les failles de sécurité dans les installations de fret d’Air Canada d’où l’or a été transporté, elle n’aborde pas directement les détails des plaintes de Brink concernant la manutention du fret une fois qu’il a atterri.
La société américaine Brink’s tente de récupérer le coût des biens volés à Air Canada. Les contrats de Brink’s promettent souvent de rembourser toute perte à leurs clients.
La poursuite a été déposée devant la Cour fédérale parce que les expéditions internationales sont réglementées par la Convention de Montréal, un traité international incorporé au droit canadien.
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Ce point n’échappe pas à Air Canada.
La compagnie aérienne affirme que la réclamation de Brink concerne le transport international de marchandises et est exclusivement protégée par la convention, qui, selon elle, exclut la réclamation pour pertes importantes de Brink.
La convention fixe une limite pour la perte de fret, à moins que des arrangements spéciaux préalables n’aient été conclus et qu’une somme supplémentaire soit versée pour une protection supplémentaire, si nécessaire, indique Air Canada.
Air Canada affirme que Brink’s n’a pas pris de mesures lui permettant d’aller au-delà de la limite monétaire de responsabilité fixée par la convention.
Aucune des déclarations ou allégations déposées dans les documents du procès n’a été testée devant le tribunal.
Peter Fitzpatrick, porte-parole d’Air Canada, a refusé de commenter cette évolution, déclarant : « Comme il s’agit d’une affaire judiciaire, nous n’avons rien à ajouter. »
Brink’s n’a pas pu fournir de commentaire avant la date limite de publication.
• E-mail: [email protected] | X: AD_Humphreys
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