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JERUSALEM — L’ONU a annoncé lundi avoir licencié des membres supplémentaires du personnel de son agence pour les réfugiés palestiniens après qu’une enquête interne a révélé qu’ils pourraient avoir été impliqués dans l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël.
Le bureau du secrétaire général de l’ONU a annoncé cette décision dans une brève déclaration aux journalistes lundi. Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général, n’a pas donné de détails sur le rôle probable du personnel de l’UNRWA dans l’attaque ni sur les preuves qui ont motivé sa décision.
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« Nous disposons de suffisamment d’informations pour prendre les mesures que nous prenons, c’est-à-dire le licenciement de ces neuf personnes », a déclaré Haq.
L’UNRWA avait déjà licencié 12 employés et mis sept autres en congé administratif sans solde en raison de ces plaintes. Le groupe de neuf employés que l’ONU a annoncé avoir licenciés comprend des personnes de chaque groupe, a déclaré Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA.
L’ONU n’a pas précisé combien de personnes au total ont été licenciées de l’agence.
L’observatoire interne de l’ONU enquête sur l’agence depuis qu’Israël a accusé en janvier 12 membres du personnel de l’UNRWA d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre contre Israël, au cours de laquelle des combattants du Hamas ont tué 1 200 personnes et enlevé quelque 250 autres.
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Cette situation a poussé de nombreux gouvernements, dont le Canada et les États-Unis, principal donateur, à suspendre leur financement à l’agence, menaçant ainsi ses efforts pour acheminer l’aide à Gaza. Le Canada et plusieurs autres pays ont depuis repris leurs paiements.
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Les craintes d’une guerre régionale généralisée se multiplient depuis que le groupe terroriste libanais Hezbollah a annoncé avoir lancé une attaque de drone lundi matin dans le nord d’Israël, qui a fait deux blessés parmi les soldats israéliens, selon l’armée israélienne. Ces violences font suite aux assassinats la semaine dernière d’un haut responsable du Hezbollah au Liban et du principal dirigeant politique du Hamas en Iran.
Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclaré avoir ciblé une base militaire dans le nord d’Israël en réponse aux « attaques et assassinats » perpétrés par Israël dans plusieurs villages du sud du Liban. Cette attaque ne semble pas être une riposte plus intense que celle attendue de l’Iran et de ses milices alliées.
Israël et le Hezbollah ont échangé des frappes quasi quotidiennes au cours des dix derniers mois dans la bande de Gaza. Mais les assassinats du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne et du commandant du Hezbollah Fouad Shukur à Beyrouth la semaine dernière ont fait monter les tensions dans la région.
Le chef des Gardiens de la révolution iraniens a menacé lundi Israël à propos de l’assassinat de Haniyeh, avertissant qu’Israël « creusait sa propre tombe » avec ses actions contre le Hamas.
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Le ministre israélien de la Défense a déclaré que l’armée était prête pour une « transition rapide vers l’offensive ».
Le chef du commandement central américain, le général Michael Kurilla, est arrivé lundi en Israël pour évaluer la situation sécuritaire.
Les États-Unis ont déployé des avions de chasse et de guerre supplémentaires dans la région pour soutenir Israël.
« Votre arrivée en Israël à ce moment précis est une traduction directe du soutien américain à Israël en actes », a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant à Kurilla lors de leur rencontre, selon un communiqué militaire.
« La relation entre Israël et les États-Unis est inébranlable. »
Pendant ce temps, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Melanie Jolie, et ses homologues du G7 ont publié une déclaration commune appelant à une désescalade des tensions au Moyen-Orient.
Les ministres des Affaires étrangères du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis ont publié cette déclaration, de même que le Haut Représentant de l’Union européenne.
La déclaration, publiée dimanche par Affaires mondiales Canada, indique que les ministres expriment leur « profonde préoccupation face au niveau accru de tension au Moyen-Orient, qui menace de déclencher un conflit plus large dans la région ».
Elle exhorte toutes les parties à s’abstenir de toute violence de représailles, affirmant qu’« aucun pays ni aucune nation n’a à gagner d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient ».
L’Associated Press, l’Agence France-Presse, la Presse Canadienne
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