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L’Ontario propose d’abaisser l’âge minimum des sauveteurs à 15 ans, en partie pour remédier aux pénuries de personnel que de nombreuses municipalités ont connues l’été dernier.
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Les règlements de la Loi sur la protection et la promotion de la santé de la province stipulent actuellement que tous les sauveteurs, sauveteurs adjoints, moniteurs aquatiques et entraîneurs doivent être âgés d’au moins 16 ans. Mais il y a quelques années, la Société de sauvetage a abaissé à 15 ans l’âge requis pour la certification nationale de sauveteur, et le gouvernement cherche à mieux aligner ses règles sur le cours de formation.
Cette décision vise également à remédier aux pénuries de personnel et à permettre davantage d’emplois pour les jeunes, indique le gouvernement dans une publication sur son registre réglementaire pour consultation publique.
«Le changement proposé favorise également un meilleur accès aux piscines publiques surveillées par des sauveteurs et aux cours de natation dans toute la province», indique le message.
Stephanie Bakalar, responsable des communications d’entreprise pour la Société de sauvetage de l’Ontario, a déclaré que si un jeune de 15 ans répond à toutes les exigences de la certification nationale de sauveteur de la société, il est prêt à travailler.
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« Nous savons que nos programmes tiennent compte de la maturité et du jugement, ce qui est nécessaire pour être sauveteur », a-t-elle déclaré dans une interview.
« Ainsi, nos sauveteurs et instructeurs doivent faire preuve de maturité physique, cognitive et émotionnelle et nous avons conçu notre programme pour en tenir compte. »
Tout le monde, quel que soit son âge, ne commencera pas nécessairement à travailler immédiatement comme sauveteur, mais Bakalar a déclaré que le nombre de certifications était en hausse et que permettre aux jeunes de 15 ans de travailler comme sauveteurs serait un « bon pas » vers la résolution des pénuries de personnel.
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L’été dernier, comme dans de nombreux autres secteurs, les sauveteurs ont connu des pénuries de personnel induites par la pandémie. Les fermetures liées au COVID-19 ont empêché la Société de sauvetage de dispenser ses cours de certification, de sorte que le flux de nouveaux sauveteurs s’est tari et que certains sauveteurs se sont tournés vers d’autres opportunités pendant la pandémie.
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À Toronto, au début de la saison de baignade en plein air l’été dernier, la ville n’avait obtenu que les deux tiers des sauveteurs dont elle avait besoin. Il a également dû annuler 169 cours de natation faute de trouver suffisamment d’instructeurs. D’autres municipalités et provinces ont également signalé des pénuries.
La ville affirme que bien que les chiffres précis pour cette année ne soient pas encore disponibles, elle a vu une «réponse positive à ses efforts de recrutement diligents et soutenus au cours des derniers mois».
Bakalar a déclaré que les municipalités et d’autres programmes de natation sont devenus « créatifs » dans leurs efforts de recrutement, notamment en ciblant les nageurs à la retraite et les parents au foyer qui peuvent occuper des créneaux horaires plus délicats.
Le nombre de certifications de sauveteur est toujours en baisse d’environ 20% par rapport aux niveaux de 2019, mais ils ont rebondi rapidement depuis les niveaux les plus bas de 2020, a déclaré Bakalar.
Pouvoir garder les piscines ouvertes et organiser des cours de natation est vital pour la sécurité aquatique, a déclaré Bakalar.
« Apprendre à nager est une compétence essentielle pour prévenir la noyade et la mission de la Société de sauvetage est de prévenir les noyades au Canada », a-t-elle déclaré.
«Nous voulons donc que tout le monde suive des cours de natation traditionnels, au minimum des cours de natation de survie appelés Swim to Survive. Ce sont des choses qui vont garder votre famille et vous-même en sécurité.
La proposition d’âge minimum de l’Ontario est ouverte aux commentaires du public jusqu’au 28 avril.