Le programme permet aux résidents qui s’absentent du travail en raison de la COVID-19 d’avoir trois jours de congé
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Un programme pandémique offrant aux travailleurs ontariens trois jours de congé de maladie payé est prolongé jusqu’à la fin mars, une mesure qui, selon le gouvernement, vise à garantir que les gens ne manquent pas de salaire en raison de la COVID-19.
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La province a annoncé la prolongation jeudi, un peu plus d’une semaine avant l’expiration du programme temporaire.
Les employeurs sont remboursés par le gouvernement pour les jours de congés payés. Les travailleurs éligibles peuvent recevoir jusqu’à 200 $ par jour pendant un maximum de trois jours pour les absences liées au COVID comme les tests, la vaccination, l’isolement ou les soins à des proches atteints du virus.
Le gouvernement du premier ministre Doug Ford a annoncé pour la première fois le plan de congé de maladie temporaire au printemps 2021 après avoir fait face à des appels croissants pour mettre en place une telle politique afin de minimiser la propagation de la COVID-19 sur le lieu de travail.
Cependant, les partis d’opposition et d’autres critiques ont demandé au gouvernement d’élargir le programme en offrant plus de jours.
Le chef adjoint du NPD, Sol Mamakwa, a déclaré jeudi que le programme devrait offrir jusqu’à 10 jours pour garantir aux gens suffisamment de temps pour se remettre d’une infection au COVID.
« Nous avons besoin de plus de jours », a-t-il déclaré.
L’infirmière Justine Champagne a soulevé un point similaire lors d’une conférence de presse du syndicat de la santé jeudi.
Elle a dit qu’elle était en arrêt de travail pendant plus de trois jours lorsqu’elle est tombée malade du COVID, et a fait valoir que les personnes retournant au travail avant d’être complètement rétablies pourraient entraîner davantage de pénuries de personnel.
« Seulement trois jours de congé de maladie ne suffisent certainement pas pour nous permettre de récupérer et de retourner au travail », a-t-elle déclaré.
Un groupe de propriétaires de petites et moyennes entreprises a également publié jeudi une lettre ouverte au ministre du Travail Monte McNaughton sur la question des congés de maladie payés, appelant à des modifications du programme.
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Leur lettre a soulevé des inquiétudes concernant une éventuelle vague d’infections à l’automne et la propagation de variantes plus infectieuses du virus qui peuvent facilement réinfecter les gens.
Le groupe a appelé à ce que le programme de congés de maladie devienne permanent, à couvrir les maladies autres que COVID et à ce que l’admissibilité des employés soit réinitialisée afin que les gens puissent utiliser les jours de maladie s’ils tombent à nouveau malades.
Ils ont également demandé que le programme gouvernemental inclue les petites entreprises qui paient leurs propres politiques de congés de maladie, arguant qu’il est «injuste» d’inclure les grandes entreprises qui n’avaient pas offert l’avantage auparavant.
Sam Conover, propriétaire de Broad Lingerie à Toronto, a déclaré que son entreprise n’était pas remboursée pour les jours de maladie parce que son entreprise offrait déjà aux employés cinq jours de maladie payés. Elle a commencé à offrir deux semaines supplémentaires à son programme de congés de maladie pendant la pandémie.
Conover a déclaré qu’elle soutenait l’extension du programme par le gouvernement, mais qu’elle aimerait le voir amélioré et rembourser les petites entreprises comme la sienne.
« Je suis très heureuse de payer de ma poche les congés de maladie payés, et je continuerai à le faire, mais ce serait formidable de bénéficier de ce soutien », a-t-elle déclaré lors d’une interview.
Conover a déclaré que les arrêts liés à la maladie dureraient plus longtemps si le personnel venait travailler malade et infectait les autres, notant que les travailleurs ne sont pas en mesure de fonctionner aussi bien au travail lorsqu’ils sont malades. Offrir des congés de maladie payés aide également à retenir les employés, a-t-elle déclaré.
« De mon point de vue, évidemment, c’est une question morale, je pense juste que c’est une bonne idée de traiter les gens comme des humains », a-t-elle déclaré. « Mais cela a également un bon sens commercial. »