L’Ontarien Doug Ford adhère au plan de garderie à 10 $ par jour de Trudeau, ouvrant la voie à une secousse des taux de participation au marché du travail

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Le premier ministre Doug Ford a mis fin à son refus et a accepté de se joindre au programme national de garderies du gouvernement fédéral, plaçant l’Ontario sur la voie d’une garderie à 10 $ par jour comme le reste du pays.

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« Dès le premier jour, j’ai dit que notre gouvernement ne signerait pas d’accord qui ne fonctionnerait pas pour les parents ontariens », a déclaré Ford dans un communiqué, sept mois après que la Nouvelle-Écosse soit devenue la première province à signer. « Compte tenu de la complexité du système de garde d’enfants de l’Ontario, nous voulions bien faire les choses. Aujourd’hui, nous livrons un accord qui gardera l’argent dans les poches des parents qui travaillent dur.

Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau fournira à l’Ontario 13,2 milliards de dollars sur six ans pour ramener le coût moyen des services de garde à l’objectif du gouvernement fédéral de 10 $ par jour d’ici 2025, ont annoncé les deux dirigeants lors d’une conférence le 28 mars.

L’Ontario a été la dernière province à signer, une surprise, étant donné que Toronto abrite certains des frais de garde les plus chers au pays et que l’inflation était devenue un problème politique puissant. Les gouvernements conservateurs de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et du Nouveau-Brunswick se sont tous joints, au milieu d’un large consensus parmi les économistes, selon lequel des garderies abordables peuvent être un puissant moteur de croissance économique, car elles permettent aux parents de mieux participer à la population active.

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Une garderie moins chère ne pouvait pas arriver à un meilleur moment. Avec une inflation à son plus haut niveau depuis trois décennies et des intrants de plus en plus chers, les entreprises et les consommateurs sentent leur portefeuille s’étirer. Les femmes, qui sont les plus susceptibles de bénéficier d’une subvention globale pour la garde d’enfants, ont besoin du soutien du gouvernement pour créer les conditions propices à leur recherche ou à leur retour au travail, a déclaré Armine Yalnizyan, économiste du travail et boursière Atkinson sur l’avenir du travail.

« Cela signifie plus de pouvoir d’achat. Plus de pouvoir d’achat signifie plus d’affaires pour les entreprises », a déclaré Yalnizyan. Mais, « nous ne savons pas encore quels sont les plans (du gouvernement) pour desservir les personnes mal desservies et élargir l’accès aux soins agréés. Nous verrons cela dans les jours à venir. »

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L’accord entrera en vigueur en mai, en commençant par une réduction moyenne de 25 % des frais de garde d’enfants et une autre réduction de 25 % d’ici décembre, pour finalement atteindre une moyenne de 10 $ par jour. En deux ans, les familles économiseront collectivement 1,1 milliard de dollars, selon le gouvernement de l’Ontario. La province et Ottawa ont déclaré qu’elles soutiendraient la rémunération et l’embauche d’éducateurs de la petite enfance inscrits.

Les dirigeants fédéraux et provinciaux ont déclaré que l’accord créera plus de 86 000 nouvelles places en garderie pour les enfants d’ici 2026 et qu’Ottawa continuera de fournir 2,9 milliards de dollars après la fin des cinq années.

«Nous connaissons la croissance économique qui se débloque lorsque les mamans n’ont plus à choisir entre avoir une famille ou faire avancer leur carrière», a déclaré Trudeau. « C’est un avantage non seulement pour les familles, pas seulement pour les enfants, mais pour nous tous. »

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