mardi, novembre 26, 2024

London Labour and the London Poor Résumé et guide d’étude Description

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London Labour and the London Poor examine en détail les différentes personnes marginalisées que l’on aurait pu rencontrer dans les rues de Londres au milieu des années 1800. Ceux-ci comprenaient des vendeurs ambulants de fruits, de fleurs, de poisson, d’articles divers, de repas et de collations. Une autre section détaille la vie des éboueurs, des balayeurs de passage, des ramoneurs et des mudlarks, des jeunes qui ramassent des déchets au bord de la Tamise. Le livre examine également les artistes de rue, les chauffeurs de taxi et les sans-abri, ainsi que les membres les moins réputés de la société, notamment les voleurs et les prostituées. De manière quelque peu mystérieuse, Mayhew dresse également le profil des chauffeurs de bus et des conducteurs, bien qu’ils soient des employés et non des hommes d’affaires indépendants. Dans chaque cas, Mayhew présente un profil général du caractère et des antécédents des membres de la profession.

Les acheteurs de rue comprenaient ceux qui achetaient des peaux de lapin, des parapluies, des vêtements usagés, des bouteilles, de la ferraille, du papier, du caoutchouc et de la graisse, apparemment pour la revente. Les découvreurs étaient ceux qui ramassaient les rebuts ou les marchandises laissées sans surveillance, y compris les déjections animales et les os. Ils comprenaient également des « hard-ups », des individus qui ramassent des mégots de cigares dans la rue pour sécher et revendre le tabac.

Les artistes de rue, les artistes et les forains ont été divisés en groupes comprenant des marionnettistes, des acrobates, des dresseurs d’animaux, des clowns et d’autres acteurs. Cette catégorie comprenait également des artistes, des danseurs, des musiciens, des chanteurs, des propriétaires de jeux et manèges, et ceux qui proposaient des divertissements mettant en scène des curiosités insolites comme des alligators, un cheval à deux têtes ou une dame à tête de cochon.

Les artisans de rue réparaient des objets dans les rues ou les fabriquaient à la maison et les revendaient dans la rue. Ces articles comprenaient des bas, des bonnets de nuit, des robes pour poupées, des cuillères en bois et des bretelles en cuir. Les ouvriers de rue comprenaient des ramoneurs, des allumeurs de lampes, des cireurs de chaussures et ceux qui collaient des publicités imprimées sur les murs.

L’introduction de Victor Neuburg présente une biographie sommaire d’Henry Mayhew. On sait relativement peu de choses sur la vie de Mayhew. La partie connue fait ressembler Mayhew à un personnage d’un roman de l’écrivain victorien populaire Charles Dickens. En fait, certains des travaux de Mayhew ont peut-être été lus par Dickens et ont été une source d’inspiration pour le romancier. Mayhew a écrit pour les journaux la majeure partie de sa vie. Le sien était en proie à des problèmes financiers et a même déclaré faillite. Il a écrit les articles et les brochures qui sont devenus plus tard le London Labour and the London Poor uniquement pour des raisons financières.

L’œuvre de Mayhew représente un tournant important dans l’histoire. Pour la première fois, les Londoniens aisés souhaitaient en savoir plus sur les pauvres qu’ils voyaient chaque jour dans la rue. Cependant, Mayhew n’a pas pu être entièrement objectif dans ses recherches. Le résultat a été inégal, tantôt empathique et charitable, tantôt condescendant et déshumanisant. Alors que Mayhew était un piètre sociologue, il était un excellent journaliste. Ses méthodes de recherche et ses conclusions laissent beaucoup à désirer. Son portrait concis des personnes interrogées est clair, efficace, impartial mais perspicace. Mayhew s’est efforcé de rapporter avec précision la vie de ceux qu’il a rencontrés, même lorsque les faits étaient en contraste direct avec ses conclusions.

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