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Le Bureau de l’ombudsman des contribuables affirme qu’il examine la façon dont l’Agence du revenu du Canada traite les exigences de déclaration pour les simples fiducies après que l’ARC a abandonné la déclaration de 2023 quelques jours seulement avant la date limite.
L’examen préliminaire a été motivé par une lettre du député conservateur Adam Chambers, qui a écrit à l’ombudsman François Boileau pour demander un examen d’un prétendu manque d’équité procédurale et de violations prima facie de certains droits en vertu de la Charte des droits du contribuable.
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« Je conviens qu’à première vue, il semble que l’ARC n’ait pas respecté plusieurs droits en vertu de la Charte des droits du contribuable », a écrit Boileau en réponse à la lettre du député. «Je partage certaines de vos inquiétudes liées à cette situation.»
L’ombudsman a déclaré que son bureau examinait toujours la situation et effectuait des recherches préliminaires tout en continuant de recueillir des informations plus détaillées auprès de l’ARC.
L’examen n’est pas un examen systémique formel ni une demande d’amélioration du service à l’ARC, a précisé M. Boileau, mais s’il en était lancé, il a déclaré qu’il serait rendu public.
L’ARC a annoncé le 28 mars, soit seulement deux jours avant la date limite de production du 30 mars, qu’elle n’exigera pas que les simples fiducies produisent une déclaration de revenus et de renseignements T3 pour l’année d’imposition 2023, à moins que l’agence ne le demande directement. La déclaration comprend l’annexe 15, un formulaire contenant des informations sur la propriété effective d’une fiducie.
L’agence a déclaré que cette décision «reconnaît que les nouvelles exigences de déclaration pour les simples fiducies ont eu un impact involontaire sur les Canadiens».
Dans sa lettre, Chambers a demandé au bureau de l’ombudsman de vérifier si l’ARC avait violé les droits des contribuables, y compris le droit d’être traité de manière professionnelle, courtoise et équitable, et le droit à des informations complètes, exactes, claires et opportunes.
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Ils incluent également le droit de voir les coûts d’observation pris en compte lors de l’administration de la législation fiscale et le droit de s’attendre à ce que (l’ARC) soit responsable.
Il a déclaré que l’annonce de l’ARC, intervenue quelques jours seulement avant la date limite de production, démontre « un mépris total pour les préoccupations et les impacts négatifs ressentis par les contribuables ».
« L’ARC indique qu’il y a des ‘impacts involontaires sur les Canadiens’, mais elle a attendu le dernier jour pour annuler la mise en œuvre », a écrit le député.
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Chambers a ajouté que cela a amené les Canadiens à produire des déclarations T3 pour se conformer aux règles proposées, affectant ainsi les fiducies.
Boileau a déclaré que les recherches de son bureau porteront notamment sur la façon dont l’ARC traite les contribuables qui ont déjà produit leur déclaration T3.
« Nous sommes également très intéressés par la manière dont l’ARC abordera cette question, car elle a la responsabilité de faire respecter la Charte des droits du contribuable », a-t-il écrit.
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