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Un consortium d’investisseurs comprenant Blackstone Inc. et Thomson Reuters Corp. a levé environ 2 milliards de livres sterling (3,4 milliards de dollars) en cédant des actions du London Stock Exchange Group PLC (LSEG) via un placement du jour au lendemain.
Le groupe, qui comprend également l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et le fonds souverain de Singapour GIC, a vendu 25,5 millions d’actions à 79,50 £ pièce, selon un communiqué du 7 septembre. Le prix représente une réduction de 3,8 pour cent par rapport au cours de clôture précédent de l’opérateur boursier.
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Le consortium de vente est composé des anciens propriétaires de Refinitiv, une société de services de données acquise par LSEG pour 27 milliards de dollars en 2021. Le groupe a passé une grande partie de l’année à vendre de grandes parts d’actions de l’opérateur boursier. En mars, ils ont annoncé la vente d’environ 2 milliards de livres sterling d’actions et en mai, ils ont lancé un processus visant à vendre environ 2,7 milliards de livres sterling.
Le consortium a également mis en place des options d’achat sur environ 8,2 millions d’actions, ce qui leur permettrait de réduire davantage la participation de LSEG à terme. 2,7 millions d’actions LSEG supplémentaires ont été placées dans la dernière offre en couverture des options d’achat mises en place par les vendeurs. En incluant ce bloc, la vente d’actions a permis de récolter environ 2,2 milliards de livres sterling.
Par ailleurs, LSEG a procédé à un achat hors marché de 9,5 millions d’actions d’une valeur d’environ 750 millions de livres sterling. L’intérêt économique du consortium Blackstone dans LSEG est tombé à environ 12 pour cent après les dernières ventes, contre environ 19 pour cent, selon les calculs de Bloomberg. Ce nombre pourrait chuter à 11 pour cent si les options d’achat sont exercées.
Cette baisse intervient à un moment où la bourse est aux prises avec un exode d’entreprises et une forte baisse des cotations locales en raison de l’attrait de pools de capitaux plus importants aux États-Unis et d’une décote persistante pour les actions britanniques. Le Royaume-Uni a réagi en modifiant les règles de cotation afin de faire de Londres un lieu plus attractif pour les émetteurs à la recherche de financements en actions.