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Time’s Eye d’Arthur C. Clarke est un conte fantastique raconté en six parties sur un groupe d’êtres intelligents et anciens qui existent depuis que l’univers est à ses balbutiements. En voyant leur étoile s’éteindre, ils se rendent compte qu’ils se dirigent vers une obscurité totale et définitive. Cela les amène à repenser la signification et l’importance de la vie elle-même et, dans un effort de préservation, les « Premiers-nés », comme les baptisent ceux qui restent sur Terre, prennent des mesures drastiques. Échantillonnant plusieurs coupes transversales du temps et de la vie, les Premiers-nés provoquent l’effondrement de l’espace sur lui-même et réassemblent la Terre avec uniquement les échantillons qu’ils ont sélectionnés. Cette « discontinuité » rassemble un groupe diversifié provenant de fuseaux horaires différents, avec des conséquences imprévisibles. Les Premiers-nés croient que la vie elle-même est si importante qu’il est acceptable d’en sacrifier une partie pour sauver le reste.
Lorsque la discontinuité se produit, de nombreuses espèces sur terre se retrouvent isolées dans un monde nouveau et inconnu. L’époque de la Terre remonte au XIIIe siècle et, à cette époque, quatre cosmonautes sont bloqués à bord d’une capsule spatiale au-dessus de la Terre ; trois personnes à bord d’un hélicoptère d’observation et de sauvetage de 2037 ; un groupe de soldats britanniques accompagnés de journalistes, dont Rudyard Kipling, dans un fort appelé Jarud de 1885 ; deux des premiers bipèdes sur terre capturés par les soldats ; Gengis Khan et un grand groupe de ses partisans ; Alexandre le Grand et son entourage de fidèles et de conseillers ; un groupe de Néandertaliens et plusieurs petits échantillons d’humanité, dont une colonie de mangeurs de poisson et ce qui reste de la ville de Babylone. La technologie est sous-développée et les communications sont inconnues à l’exception du contact établi entre les cosmonautes qui se retrouvent par inadvertance en compagnie de Gengis Khan et de ses hommes, et l’équipage de l’hélicoptère qui se retrouve avec les Britanniques et en compagnie d’Alexandre le Grand.
Ce groupe varié laissé sur Terre doit faire face à des anomalies météorologiques et à des moments qui ressemblent à une Terre assemblée au hasard par des fous. Inspiré par l’un des cosmonautes, Gengis Khan marche sur Babylone avec l’intention de gouverner le monde et de conquérir Alexandre le Grand. L’autre cosmonaute survivant se rend compte de la folie de leur interférence et contacte l’un des pilotes d’hélicoptère à l’aide d’une radio amateur auparavant obsolète pour avertir Alexandre de leur invasion imminente. Sa trahison perçue est sévèrement réprimée. Tout au long du conflit qui s’ensuit, de nombreux orbes ressemblant à des yeux flottent sans effort au-dessus du sol, observant les interactions du monde nouvellement créé. Alors que la plupart des yeux se contentent d’observer, la plus grande située dans le temple de Marduk à Babylone est une porte d’entrée et une femme, Bisesa Dutt de l’équipage de l’hélicoptère, convainc la Première-née de lui permettre de rentrer chez elle. Les surprises continuent lorsqu’elle revient et découvre un grand œil planant sur les toits de Londres à son époque. En tant que premier tome d’une odyssée temporelle, c’est une lecture fascinante.
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