Des coûts de produits plus élevés entraîneront probablement davantage de conflits de ce type entre les épiciers et les fournisseurs
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Les Compagnies Loblaw Ltée et PepsiCo Inc. ont réglé un différend qui a empêché pendant près de deux mois certaines des collations les plus populaires de la planète des étagères du plus grand épicier du Canada.
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PepsiCo a cessé d’expédier ses marques alimentaires, y compris les croustilles Frito-Lay et les produits Quaker, le 12 février après que Loblaw ait refusé de payer des prix plus élevés.
L’impasse a signifié que plus de 2 400 emplacements de Loblaw ont perdu l’accès à Lays, Doritos, Tostitos et à une liste complète d’autres marques de collations et de petit-déjeuner. Pour faire face, Loblaw a stocké davantage de ses chips de marque maison, ainsi que quelques petites marques canadiennes.
« Nous sommes heureux de partager que nous avons résolu les perturbations en cours avec Pepsi-Co Foods », a écrit Loblaw aux magasins le 8 avril, dans un courriel obtenu par le Financial Post.
« Nous encourageons les magasins à continuer à soutenir toutes les marques qu’ils ont ajoutées à leur assortiment pendant l’interruption de service avec Frito Lay. »
« Nous remercions nos fidèles consommateurs, nos employés et nos partenaires clients pour leur soutien tout au long de cette période difficile », a déclaré la porte-parole de PepsiCo, Sheri Morgan, dans un e-mail. « Nous sommes attachés à notre fabrication et à nos opérations canadiennes et nous sommes impatients de reprendre la distribution de nos produits d’un océan à l’autre dans les prochains jours. »
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Loblaw a déclaré que PepsiCo commencerait à expédier des produits lundi et s’attend à être entièrement approvisionné avant le week-end de Pâques.
« Depuis le début, il s’agissait d’offrir de la valeur à nos clients », a déclaré la porte-parole de Loblaw, Catherine Thomas, dans un courriel. « Nous sommes heureux d’avoir à nouveau un large assortiment dans notre allée de frites, avec un mélange de nouvelles saveurs canadiennes et de favoris classiques, à des prix variables pour répondre aux besoins de nos clients.
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L’impasse a révélé des tensions dans le secteur alimentaire alors que les épiciers et leurs fournisseurs sont aux prises avec la pire inflation depuis une génération. Les fournisseurs disent qu’ils ont besoin que les épiciers paient plus pour les produits afin de compenser la flambée des coûts des ingrédients, de la main-d’œuvre et de l’expédition. Mais les épiciers, y compris Loblaw, ont repoussé, disant qu’ils analysent chaque demande de prix pour déterminer si elle est justifiée.
Parce que les coûts de production ont tellement augmenté, les lobbyistes de la fabrication affirment que de plus en plus de fournisseurs choisissent d’arrêter les expéditions lorsque les négociations sur les prix échouent. Mais cette décision n’est pas prise à la légère, d’autant plus que Loblaw contrôle environ un tiers des ventes d’épiceries au Canada.
À la fin de l’année dernière, une autre grande entreprise de biens de consommation, Mondelēz International Inc., a cessé d’envoyer ses marques de produits à Loblaw, en raison d’un différend sur les prix. Le fabricant de produits alimentaires a cessé d’expédier Oreo et Ritz, ainsi que d’autres marques de biscuits pendant environ une semaine et demie avant que les négociateurs ne parviennent à un accord.