Loblaw et Metro préviennent que l’inflation des aliments pourrait persister alors que les fournisseurs continuent d’augmenter les prix

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Deux des épiciers canadiens affirment que les fournisseurs de produits alimentaires continuent de répercuter les nouvelles augmentations de coûts, signalant que la hausse des prix des aliments persistera en 2023.

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Loblaw Cos. Ltd. et Metro Inc. disent avoir reçu de nouvelles séries d’avis d’augmentation des coûts de la part de fournisseurs de produits alimentaires au cours des dernières semaines.

« Les perspectives d’inflation restent incertaines car nous continuons de recevoir de nombreuses demandes de hausses de prix des fournisseurs », a déclaré mercredi le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, aux analystes.

Le directeur financier de Loblaw, Richard Dufresne, a déclaré que la société avait constaté « des augmentations de coûts sans précédent de la part de nos fournisseurs cette année et nous continuons à recevoir de nouvelles augmentations de coûts ».

Les commentaires sont venus alors que les exploitants d’épiceries et de pharmacies affichaient des ventes et des bénéfices plus élevés dans leurs derniers résultats trimestriels.

Les épiciers canadiens ont été critiqués ces derniers mois pour avoir enregistré de solides bénéfices, car l’inflation alimentaire record oblige de nombreux ménages à modifier leurs listes de courses ou à demander l’aide d’une banque alimentaire.

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L’organisme canadien de surveillance de la concurrence a lancé une étude visant à déterminer si la forte concentration dans le secteur de l’épicerie contribue à la hausse des prix des aliments.

Le président du conseil et président de Loblaw, Galen G. Weston, a déclaré que la société « participait activement » à l’étude du Bureau de la concurrence.

« Notre objectif est de nous assurer que nous partageons de manière transparente toutes les informations les plus pertinentes pour nous assurer que les faits sur ce qui se passe dans cet environnement inflationniste sont correctement compris », a-t-il déclaré.

« Nous sommes clairement convaincus de ce qui se passe et des mesures que nous prenons pour aider à atténuer l’inflation des prix alimentaires. »

Une étude récente a révélé que les trois principaux épiciers du Canada ont tous affiché des bénéfices plus élevés cette année par rapport à leurs performances moyennes au cours des cinq dernières années.

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Mais un rapport de l’Université Dalhousie a déclaré qu’il n’y avait pas suffisamment de données pour déterminer si les épiciers profitaient de la forte inflation des aliments, puisque leurs résultats financiers regroupent les prix des aliments avec des produits comme les articles de pharmacie ou les ustensiles de cuisine.

Loblaw et Metro ont déclaré que leurs marges brutes sur les aliments – une mesure des bénéfices sur les ventes d’épicerie – sont restées stables ou ont même légèrement diminué.

Les marges brutes de Loblaw sur les aliments ont été « essentiellement stables » chaque trimestre depuis que l’inflation a décollé l’été dernier, a déclaré Dufresne.

« Cela nous donne la confiance nécessaire pour dire catégoriquement que les prix de détail n’augmentent pas plus vite que les coûts et que l’entreprise ne profite pas de l’inflation pour générer des bénéfices », a-t-il déclaré.

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Le directeur financier de Metro, François Thibault, a déclaré que les marges brutes de l’entreprise sur les aliments avaient légèrement diminué au cours de l’année, tandis que sa division pharmacie affichait des marges plus fortes.

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La société montréalaise a annoncé que ses bénéfices au quatrième trimestre avaient chuté par rapport à il y a un an, car elle avait pris une charge de 60 millions de dollars liée à la décision de la société de retirer sa chaîne de pharmacies Jean Coutu du programme de fidélité Air Miles l’année prochaine.

Sur une base ajustée, toutefois, le bénéfice net de Metro s’est établi à 219,4 millions de dollars, en hausse de 9,4 % par rapport à 200,6 millions de dollars au même trimestre l’an dernier.

Les ventes ont totalisé 4,43 milliards de dollars, contre 4,09 milliards de dollars au même trimestre de 2021.

Loblaw a annoncé que ses bénéfices du troisième trimestre avaient augmenté d’environ 30 % par rapport à il y a un an.

La société a déclaré que son bénéfice net disponible pour les actionnaires ordinaires s’élevait à 556 millions de dollars pour le trimestre terminé le 8 octobre, contre 431 millions de dollars au même trimestre l’an dernier.

Les revenus ont grimpé à 17,39 milliards de dollars au cours du trimestre, contre 16,05 milliards de dollars au troisième trimestre de 2021.