Alerte spoil
Pour l’éditeur:
En ce qui concerne la critique de Daphne Merkin de « La vie sans enfants » de Roddy Doyle : La critique de livre elle-même est l’une de mes options de choix d’illumination littéraire. Mais, rats et nids de guêpes ! Je suis irrité lorsqu’un grand écrivain gâche le nouveau livre d’un autre grand écrivain en distribuant trop de l’histoire, en ne me permettant pas d’être surpris quand j’arrive à un rebondissement : « À la fin de l’histoire, juste au moment où nous pensons qu’elle partira nous dans un endroit prévisible sinon entièrement satisfait, dit-il soudain à sa femme… » C’est là qu’elle aurait dû s’arrêter. Peut-être avec des points de suspension. Laisser moi découvrir le rebondissement et être ravi, touché et ému à mon rythme.
Tout ce que je veux d’un critique, c’est une idée du rythme, du rythme, de la caractérisation et du lieu, et de la manière dont ils sont livrés. Je veux être attiré par une critique, pas rassasié.
Anne Slater
Ardmore, Pa.
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Pour l’éditeur:
La critique de Daphne Merkin commence : « Le fait de tirer de bonnes phrases, l’une après l’autre, est plus délicat qu’il n’y paraît. » Je ne sais pas ce qu’elle veut dire par « ça a l’air ». Mais quand je lis un morceau de prose constamment inspiré, je n’ai jamais l’idée que la muse dictait et que l’écrivain fonctionnait simplement comme sténographe, pas plus que je regarde un ballet et suppose que les danseurs, aussi gracieux soient-ils, improvisent au fur et à mesure.
L’humoriste SJ Perelman, à qui on a demandé il y a des années dans une interview pour The Paris Review s’il se sentait méfiant, la première chose qui lui vient à l’esprit est importante dans l’écriture d’humour, a répondu : « En écrivant n’importe quoi, ma chérie. Le vieil adage selon lequel l’écriture facile rend la lecture difficile est plus succinct que jamais. Bien sûr, je doute que quiconque puisse facilement définir les « bonnes phrases ».
Une bonne phrase dans « Ulysse » de Joyce n’est pas la même espèce littéraire qu’une bonne phrase dans « Le vieil homme et la mer » d’Hemingway. Et bien que la prose de « The Art of the Deal » de Donald Trump (qui a été écrite par un fantôme, mais qui capture sa voix) ne pose aucun défi à la plupart des lecteurs en termes de compréhensibilité, je ne recommanderais jamais le livre pour ces motifs. Ou pour tout autre motif, sauf, peut-être, comme un dispositif pour se caler sous un pied de table court pour empêcher la table de vaciller.
David Anglais
Acton, Mass.
Regrets de lecture
Pour l’éditeur:
Les couvertures illustrées et pleines d’esprit de Grant Snider dans « Recommended Reading » m’ont inspiré un autre titre approprié : « 100 Books You’ve Read — but Wish You Hadn’t (and It’s Too Late to Change That) ».
Je peux penser à plus que quelques-uns.
Stephen J. Kudless
Staten Island