lundi, novembre 25, 2024

L’irréalité de la mémoire

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Gabbert, Elisa. L’irréalité de la mémoire. Farrar, Straus et Giroux, 2020.

Elisa Gabbert L’irréalité de la mémoire est un recueil de 13 essais intitulés. Chacun des essais inclus possède sa propre forme, sa propre structure et son propre style. Gabbert adopte une gamme de registres tonaux tout au long du texte, mais sa perspective à la première personne guide le lecteur d’une discussion et d’une réflexion à l’autre. À travers le texte, Gabbert présente une gamme d’informations historiques, scientifiques et sociologiques, et alterne ainsi entre le passé et le présent. Le guide suivant s’appuie sur le présent et un mode d’exploration simplifié.

Dans la première partie, « Magnifique désolation », après avoir regardé une simulation du naufrage du Titanic sur YouTube, Gabbert devient obsédée par la recherche sur les catastrophes. Elle réalise que son addiction à des événements aussi horribles pourrait être une facette de sa nature humaine.

Dans « Doomsday Pattern », Gabbert examine la manière dont le projet Manhattan a été adopté en raison du spectacle qu’il allait créer. Elle examine ses effets sur d’innombrables victimes innocentes.

Dans « Menaces », après avoir lu un article dans Le new yorker À propos du tremblement de terre imminent dans le Nord-Ouest Pacifique, Gabbert commence à se demander comment l’individu est censé se préparer aux tragédies à venir, mais lointaines. Elle se demande si ignorer de telles tragédies est un mode de survie.

Dans « Big and Slow », Gabbert découvre un syndrome appelé mégalophobie après avoir vu des images des Kelpies sur Internet. Les Kelpies sont deux énormes sculptures de chevaux situées dans un parc écossais. Gabbert apprend que ces sculptures suscitent la peur chez bon nombre de ceux qui les regardent. Elle se demande si les Kelpies ne sont pas une autre façon pour les individus de ressentir l’horreur sans se sentir menacés.

Dans « The Great Mortality », Gabbert utilise une anecdote sur un virus qu’elle contracte comme point de départ de ses explorations sur le changement climatique.

Dans la deuxième partie, « La petite chambre (ou l’irréalité de la mémoire) », Gabbert décrit l’ancienne maison de sa grand-mère maternelle. Elle utilise ces descriptions pour réfléchir à la nature insaisissable de la mémoire et donc de la réalité elle-même.

Dans « Vanity Project », le regard de Gabbert sur son propre visage est à la base de sa conversation sur la relativité de la vérité et de la réalité. Elle note la façon dont le visage humain mute au fil du temps, tout en restant le seul point de référence constant de l’individu malgré ces changements.

Dans « Witches and Whiplash », Gabbert retrace l’histoire de l’hystérie dans les domaines médical et psychologique, afin d’explorer comment le collectif dicte la réalité de l’individu.

Dans « Sleep No More », la série de procédures médicales invasives de Gabbert sert de passerelle vers ses explorations de la douleur, de la conscience et du bonheur.

Dans la troisième partie, « True Crime », Gabbert réfléchit à la manière dont l’élection présidentielle de 2016 a modifié sa relation avec les médias.

Dans « Je suis tellement fatigué », Gabbert fait référence à la chronique de conseils de Roxane Gay dans Le New York Times afin de formuler ses questions et ses arguments sur la fatigue de compassion.

Dans « In Our Midst », Gabbert examine la manière dont les technologies de l’information ont modifié les définitions collectives de la moralité, de l’éthique et de l’empathie.

Dans « Épilogue : L’irréalité du temps », Gabbert compare et oppose ses idées à celles du philosophe français Henri Bergson. Elle utilise les théories de Bergson pour souligner la relativité de la vérité et de la réalité.

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