L’influent Hells Angel québécois sur le point d’être libéré de prison

Marvin (Casper) Ouimet purge une peine qu’il a reçue après avoir plaidé coupable aux accusations portées dans le cadre de l’Opération SharQc et de l’Opération Diligence.

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L’un des Hells Angels les plus influents du Québec sera libéré d’un pénitencier fédéral bientôt à l’approche de la date de libération d’office de la peine de 14 ans qu’il a reçue à la suite de ses plaidoyers de culpabilité dans deux enquêtes majeures sur le gang de motards.

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Dans une décision rendue cette semaine, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a ordonné que Marvin (Casper) Ouimet, 54 ans, soit obligé de résider dans une maison de transition pendant six mois après avoir atteint sa date de libération d’office. La commission a imposé plusieurs autres conditions à la libération de Ouimet parce qu’il a clairement indiqué qu’il était toujours un Hells Angel et qu’il le resterait lorsqu’il serait libéré.

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« Les actes criminels que vous avez commis l’ont été dans le cadre de votre affiliation à un groupe criminel notoire, les Hells Angels, en relation avec le trafic de drogue », a écrit la commission des libérations conditionnelles. « Un retour dans de telles associations augmenterait forcément votre risque de récidive. Par conséquent, il vous sera interdit de vous associer ou de communiquer avec toute personne que vous connaissez ou dont vous avez des raisons de croire qu’elle est impliquée ou a été impliquée dans une activité criminelle et/ou liée au monde de la drogue et/ou du crime organisé.

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Le résumé de la décision note qu’un avocat qui a représenté Ouimet lors de son audience de libération conditionnelle a estimé que les conditions imposées sont « beaucoup trop restrictives lorsqu’on tient compte du fait que vous séjournez dans un établissement à sécurité minimale depuis novembre 2022 et du risque que vous présent pour la sécurité publique est jugé faible.

L’avocat s’est également opposé à une condition selon laquelle Ouimet ne serait pas autorisé à utiliser un téléphone cellulaire pendant qu’il continue de purger sa peine parce que Ouimet possède des entreprises. L’avocat a également jugé les heures prévues pour le couvre-feu à Ouimet trop restrictives.

L’une des affaires pour lesquelles Ouimet a plaidé coupable, l’Opération SharQc, était une enquête qui, en 2009, a abouti à la rafle de presque tous les membres des Hells Angels du Québec. L’enquête était basée sur la théorie selon laquelle presque tous les membres du gang au Québec faisaient partie d’un complot visant à assassiner des membres rivaux d’organisations criminelles de la province au cours d’une guerre pour le trafic de drogue qui s’est étendue de 1994 à 2002.

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Dans l’autre affaire, Opération Diligence, Ouimet a plaidé coupable de blanchiment d’argent et d’accusations connexes. Ouimet a admis avoir investi 200 000 $ pour acheter un terrain à Lachute. Le plan était de subdiviser le terrain en 100 lots et d’y construire des bungalows ou des maisons jumelées.

L’Opération Diligence a débuté après que le propriétaire d’une entreprise familiale qui remplaçait autrefois le toit en cuivre de l’hôtel de ville de Montréal a allégué que Ouimet voulait prendre le contrôle de son entreprise et d’une entreprise de maçonnerie.

La tentative de Ouimet de prendre le contrôle de l’entreprise est mentionnée dans un résumé écrit de la décision de la commission des libérations conditionnelles.

« Toute votre criminalité a été commise dans un but lucratif. Vous avez été reconnu coupable d’être à la tête d’un réseau de blanchiment d’argent et d’infiltration de l’économie légale dans le secteur de la construction. Les informations officielles font état, entre autres, de fausses factures, de paiements au noir, de transferts d’argent vers des paradis fiscaux », a écrit la commission des libérations conditionnelles. « Les crimes ont été commis sur une période significative de trois ans (2006-2009) et l’une des victimes a déclaré avoir subi des intimidations lors de la prise de contrôle de son entreprise. »

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