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La hausse des prix à la consommation a de nouveau ralenti en juin en grande partie en raison d’une baisse des prix de l’essence, mais les coûts du logement et de la nourriture pèsent toujours sur le portefeuille des Canadiens, preuve que ramener l’inflation à la cible sera un exercice d’équilibre délicat pour la Banque du Canada.
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Le l’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,8 % le mois dernier, a rapporté Statistique Canada le 18 juillet, une baisse de quelques ticks de plus que l’augmentation de 3% que les économistes interrogés par Bloomberg avaient prévue.
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Les effets de l’année de référence ont été l’une des principales causes de la chute des prix de l’essence de plus de 21 % pour le mois; l’an dernier, les prix à la pompe ont grimpé en flèche dans un contexte d’augmentation de la demande mondiale de pétrole brut.
Si l’on exclut l’essence, le chiffre global de l’inflation aurait été de 4 % en juin, contre 4,4 % en mai. Selon Statistique Canada, les prix élevés des produits d’épicerie, en hausse de 9,1 %, et les frais d’intérêt hypothécaires, en hausse de 30,1 %, ont le plus contribué à l’augmentation globale de 2,8 %.
«L’inflation est tombée dans la fourchette cible de la Banque du Canada, mais certains signes indiquent un ralentissement des progrès à partir de maintenant», a écrit Royce Mendes, économiste et directeur général chez Desjardins Marchés des capitaux, à ses clients.
La Banque du Canada a lutté contre la croissance des prix en augmentant successivement les taux d’intérêt, portant le taux directeur à un jour à 5 % le 12 juillet.
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Mais les pressions sur les prix restent persistantes car les mesures d’inflation préférées de la banque centrale restent au-dessus de la fourchette cible de 1 à 3%, a déclaré Mendes.
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