L’inflation en tête de liste des préoccupations des entreprises canadiennes au troisième trimestre, selon un sondage

La lutte d’un an du Canada contre l’inflation met à rude épreuve les propriétaires d’entreprise

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Une majorité d’entreprises canadiennes placent l’inflation en tête de leur liste de préoccupations pour le reste de l’année, signalant que la lutte du pays contre l’inflation pendant un an met à rude épreuve les propriétaires d’entreprise.

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L’Enquête canadienne sur la conjoncture des entreprises, un sondage trimestriel mené auprès de quelque 17 000 entreprises par la Chambre de commerce du Canada et Statistique Canada, a révélé que 60 % des répondants considéraient qu’une inflation élevée était le plus grand défi à court terme – le niveau de préoccupation le plus élevé enregistré. depuis le début de l’enquête au printemps 2020.

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L’inflation globale a fléchi pour le deuxième mois consécutif en août, la l’indice des prix à la consommation a augmenté de 7 % par rapport à l’année précédente, comparativement à un gain d’une année à l’autre de 7,6 % en juillet après un sommet de 8,1 % en juin. Pourtant, les lectures les plus récentes restent beaucoup trop élevées pour la Banque du Canada, qui vise à maintenir l’inflation à un taux annualisé d’environ 2 %. La banque centrale a relevé son taux d’intérêt de référence de trois points de pourcentage depuis mars, en partie pour renforcer la confiance qu’elle est sérieuse quant à la maîtrise des hausses de prix.

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« Les entreprises sont aux prises avec des coûts », a déclaré l’économiste en chef de la Chambre de commerce du Canada, Stephen Tapp. « Gérer une entreprise en ce moment, c’est extrêmement cher et c’est difficile à faire étant donné le manque d’accès aux travailleurs et les coûts des intrants qui augmentent assez considérablement. »

Le rapport note une «lueur d’espoir», puisque 34% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles augmenteraient les prix au cours du prochain trimestre, contre 39% lors de l’enquête précédente. Pourtant, Tapp a déclaré que c’était la première fois qu’il voyait la majorité des entreprises désigner un seul obstacle comme étant le plus préoccupant à l’approche du prochain trimestre.

Les entreprises semblent redouter l’inflation parce qu’il leur est plus difficile de maintenir leurs marges bénéficiaires. Les dirigeants ont cité la hausse des coûts des intrants comme leur deuxième obstacle le plus important, 47 % des répondants exprimant leur inquiétude, contre 50 % au trimestre précédent. Ces pressions sur les coûts ont été particulièrement aiguës dans l’agriculture, la fabrication, ainsi que l’hébergement et les services de restauration.

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Dans la dernière lecture de l’inflation, Statistique Canada a noté que les événements météorologiques et les défis de la chaîne d’approvisionnement ont fait grimper le prix des produits alimentaires de 10,8 % depuis l’an dernier en août, le rythme le plus rapide depuis 1981.

Les entreprises ont également moins de marge de manœuvre lorsqu’il s’agit de s’endetter. Au moins 52 % des entreprises interrogées ont déclaré qu’elles ne pouvaient pas s’endetter davantage ou n’étaient pas sûres de pouvoir le faire. Cette lecture est restée inchangée par rapport au dernier trimestre et est particulièrement préoccupante pour les petites entreprises et les services à contact élevé qui ont été durement touchés pendant la pandémie.

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Les défis permanents en matière de main-d’œuvre sont également une source de préoccupation, 36 % des entreprises s’attendant à avoir du mal à attirer les bons talents. La construction, les soins de santé, le commerce de détail et les services d’hébergement et de restauration sont les secteurs qui sont le plus aux prises avec ce problème.

Le taux directeur de la Banque du Canada est actuellement de 3,25 %, comparativement à 0,25 % au début de l’année, ce qui représente une hausse plus importante des coûts d’emprunt en six mois que celle qui s’est produite au cours de la décennie qui a séparé la Grande Récession et le début de la pandémie au début de 2020. La banque centrale reconnaît que la hausse des taux en plus d’une inflation élevée met encore plus à rude épreuve les ménages et les entreprises, mais insiste sur le fait que les dommages seraient plus importants à l’avenir si elle laissait les anticipations d’inflation s’enraciner.

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Au sud de la frontière, la Réserve fédérale américaine poursuit une mission similaire pour atténuer le rythme élevé de l’inflation avec une série de hausses de taux agressives, y compris une hausse de 75 points de base le 21 septembre qui a ramené le taux de référence des fonds fédéraux entre trois pour cent à 3,25 pour cent. C’est le taux le plus élevé depuis la crise financière de 2008, une mesure que les décideurs jugent nécessaire pour inverser l’inflation qui s’est accélérée à 8,3 %.

Les responsables de la Fed s’attendent à aller encore plus loin, les projections médianes des responsables de la Fed signalant que le taux de référence pourrait dépasser 4% cette année, puis 4,5% l’année prochaine. Une telle trajectoire pourrait pousser la Banque du Canada à prendre des mesures similaires, car un écart entre les taux d’intérêt canadiens et américains exercerait probablement une pression à la baisse sur le dollar canadien, ce qui maintiendrait une pression à la hausse sur l’inflation en rendant les importations plus chères.

La hausse des taux pourrait freiner la croissance économique, mais Tapp a déclaré que les entreprises semblent rester confiantes dans leur capacité à surmonter les turbulences.

Plus loin en 2023, « vous voyez que les entreprises s’attendent à une croissance positive modeste », a déclaré Tapp. «En général, les entreprises sont encore un groupe assez optimiste. Les gens qui ouvrent des entreprises pensent certainement qu’ils vont bien réussir, grandir et prospérer et tout ce genre de choses.

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