L’inflation au Canada s’accélère en août

L’indice des prix à la consommation reste obstinément élevé, s’accélérant pour le deuxième mois consécutif

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L’inflation canadienne est restée obstinément élevée en août, s’accélérant pour atteindre une augmentation de 4 pour cent sur un an, contre 3,3 pour cent en juillet.

Le indice des prix à la consommation Les chiffres de Statistique Canada marquent le deuxième mois consécutif où les pressions sur les prix se sont accélérées, poussant l’inflation bien au-delà de la fourchette cible de 1 à 3 pour cent de la Banque du Canada, même après le cycle de hausse des taux d’intérêt le plus agressif de son histoire.

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L’IPC de base et l’IPC réduit – les mesures privilégiées par la Banque du Canada lorsqu’elle examine l’inflation puisqu’elles excluent les éléments les plus volatils – se sont également accélérés en août.

Même si la Banque du Canada a encore d’autres données sur l’inflation à examiner avant sa prochaine décision sur les taux en octobre, l’économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, a déclaré que cette dernière lecture complique les choses pour la banque centrale. Dans une note adressée à ses clients le 19 septembre, Porter a déclaré que la vigueur persistante de ces mesures fondamentales rendrait la vie du gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem et de ses adjoints, plus difficile, et qu’il ne s’attend pas à ce que les données de septembre apportent un grand soulagement.

« Les choses sont devenues beaucoup plus intéressantes pour la Banque du Canada, et certainement pas dans le bon sens. Nous savions tous que la hausse prolongée des prix de l’essence allait être un casse-tête pour les anticipations d’IPC et d’inflation, mais la vérité qui dérange est que les prix de base se sont soudainement réchauffés également », a-t-il déclaré.

« Malheureusement, nous soupçonnons qu’avec une explosion de pétrole plus élevée et un noyau enflammé à nouveau, ce rapport ne sera pas meilleur que celui d’aujourd’hui – le deuxième couplet, identique au premier, un peu plus fort et probablement un peu pire. »

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Les gains d’inflation ont été alimentés par la hausse des prix de l’essence d’une année sur l’autre, en hausse de 0,8 pour cent, la première augmentation depuis janvier et une nette différence par rapport à la baisse de 12,9 pour cent de juillet. Cela est dû en partie à ce que l’on appelle les effets de base : la volatilité des prix il y a un an peut fausser les hausses ou les baisses du chiffre de l’inflation de cette année.

Même si les chiffres de l’inflation ont dépassé les attentes d’une hausse de 3,8 pour cent, Royce Mendes, directeur général et chef de la stratégie macro du Mouvement Desjardins, a déclaré qu’il s’attend à ce que la Banque du Canada reste à l’écart lorsqu’il s’agira d’une hausse en octobre, étant donné nous constatons encore que l’effet décalé des augmentations antérieures se répercute sur l’économie. Dans une note adressée à ses clients, Mendes a déclaré que même s’il pensait que la communication de la banque centrale resterait relativement belliciste, il était peu probable qu’elle augmente les taux lors de la prochaine réunion.

« Il est peu probable que la banque centrale change de cap sur la base d’une seule lecture. Certains signes indiquent que l’économie stagne, même si les effets décalés de la politique monétaire ne se sont pas encore fait sentir dans le système. En conséquence, on peut s’attendre à ce que les décideurs politiques restent hésitants à augmenter davantage les taux au cours de ce cycle, même s’ils continuent de parler dur.

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Les Canadiens à la recherche d’un logement ont également été touchés, les coûts de logement s’accélérant à 6 pour cent en août, contre 5,1 pour cent en juillet, en grande partie tirés par le secteur locatif. L’indice du coût hypothécaire a augmenté de 30,9 pour cent au cours du mois, reflétant la hausse des taux d’emprunt. Il s’est avéré que c’est là une source persistante du taux d’inflation obstinément élevé, induit par les efforts de la banque centrale elle-même pour freiner les pressions sur les prix dans d’autres domaines de l’économie.

Les difficultés dans le rayon des produits frais se sont toutefois atténuées en août, tout en restant élevées. L’inflation des prix des produits alimentaires est tombée à 6,9 pour cent contre 8,5 pour cent en juillet, en grande partie à cause de la baisse des prix des fruits frais, des céréales et du poulet. Mais les consommateurs ont payé des prix plus élevés pour le bœuf et le café.

Les prix des produits d’épicerie se sont révélés être une question politique particulièrement épineuse, incitant le gouvernement fédéral à convoquer les chefs des grands épiciers sur la Colline du Parlement le 18 septembre pour discuter des moyens de faire baisser les prix et d’atténuer les pressions sur les consommateurs.

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