Aksel Svindal exprime son admiration pour Marco Odermatt, soulignant ses ambitions élevées et son dévouement envers l’équipe suisse. L’émergence de l’effet Odermatt est marquée par son potentiel exploité par les entraîneurs, et son engagement renforce l’esprit d’équipe. Lors de sa tentative à Kitzbühel, Odermatt a pris des risques considérables. Svindal évoque également ses propres craintes sur cette piste emblématique, insistant sur l’importance de la confiance en soi et les défis mentaux du ski alpin.
Le Respect pour Marco Odermatt
Aksel Svindal est impressionné par Marco Odermatt, qui a déclaré avant la saison que sa seule préoccupation était de gagner à Kitzbühel. Cette déclaration audacieuse témoigne des hautes ambitions d’Odermatt, et Svindal ne peut que lui témoigner un profond respect. Selon lui, le travail d’Odermatt au sein de l’équipe suisse est remarquable. Ce dernier a déjà réalisé tellement de choses tout en restant dévoué à ses coéquipiers, ce qui fait de lui un élément inestimable pour l’équipe.
L’Impact d’Odermatt sur le Ski Suisse
Svindal souligne que nous assistons actuellement à l’émergence de ce qu’il appelle l’effet Odermatt. Les entraîneurs suisses exploitent brillamment son potentiel, et s’il existait un athlète de la même trempe en Autriche, il bénéficierait d’un traitement spécial. Cela montre à quel point l’intégration et l’amitié au sein de l’équipe sont essentielles. Dans le passé, on vantait souvent le secret des Norvégiens, mais Odermatt démontre qu’il n’y a personne d’aussi exceptionnel que lui. Svindal se souvient d’un moment où il était à Kvitfjell, observant Odermatt attendre un coéquipier. Cet engagement envers l’équipe est ce qui mène à des succès partagés, et Odermatt en est le pilier.
Lorsque Odermatt a tenté de gagner à Kitzbühel en 2023, il a pris des risques considérables, flirtant avec le danger. La compétition entre lui et Aleksander Kilde pourrait sembler périlleuse, mais Svindal considère cela comme un atout pour le sport. Les performances spectaculaires de ces athlètes repoussent les limites, mais il reste une ligne à ne pas franchir. Pour Svindal, courir avec Odermatt est rassurant, car il est à la fois intelligent et techniquement compétent.
La question n’est pas de savoir si Odermatt peut gagner, mais plutôt combien de fois il le fera dans les années à venir. À seulement 27 ans, il a le potentiel d’accumuler plusieurs victoires au cours des prochaines saisons.
Svindal se remémore son expérience en montant pour la première fois à la ligne de départ de la Streif à Kitzbühel. En tant que jeune athlète, il avait une peur intense face à cette piste redoutée. L’arrivée à Kitzbühel a été marquée par une montée d’adrénaline, et même après plusieurs années de compétition, la peur d’échouer persiste. La Streif est unique, exigeant des athlètes qu’ils s’approchent de la limite tout en maintenant leur sang-froid.
En fin de compte, la confiance en soi est cruciale pour réussir dans ce sport. Svindal admet que revenir d’une blessure est particulièrement difficile, car les doutes s’installent facilement dans l’esprit d’un athlète. La descente est un sport mentalement éprouvant, où la moindre erreur peut avoir de graves conséquences. Pour lui, l’absence de victoire à Kitzbühel reste une empreinte indélébile, une quête qui pourrait bien le pousser à se surpasser encore plus dans ses futures compétitions.