LILLEY : Une entreprise énergétique canadienne construit à nouveau des pipelines, au Mexique

Dans le Canada de Trudeau, on bloque les pipelines, on les retarde, on refuse l’autorisation de construire les infrastructures énergétiques dont on a besoin

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TC Energy, l’entreprise que nous appelions autrefois TransCanada, est en train de construire un nouveau pipeline. C’est la bonne nouvelle.

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La mauvaise nouvelle est que c’est au Mexique plutôt qu’au Canada.

La société a annoncé l’accord jeudi dernier, un gazoduc de 4,5 milliards de dollars américains (5,8 milliards de dollars) qui approvisionnera les régions du centre et du sud-est du Mexique. Le gazoduc offshore Southeast Gateway de 715 kilomètres devrait démarrer ses activités en 2025.

TC Energy fait au Mexique ce qui est presque impossible au Canada : construire une infrastructure énergétique.

Le Coastal GasLink projet, un projet de 670 kilomètres de Dawson Creek, en Colombie-Britannique, à travers les Rocheuses jusqu’à Kitimat, a été proposé pour la première fois il y a dix ans. L’approbation des partenaires des Premières Nations le long du tracé a été obtenue jusqu’en 2014 et 2015, le gouvernement de la Colombie-Britannique a approuvé le projet en 2016, la construction est à peu près à mi-chemin et se terminera, espérons-le, l’année prochaine, plus d’une décennie après sa première proposition.

Au moins, ce projet ira de l’avant.

En 2017, l’entreprise a annulé le projet Oléoduc Énergie Est qui aurait acheminé du pétrole de l’Alberta et de la Saskatchewan vers les ports et les raffineries du Nouveau-Brunswick. Cela a été considéré comme un moyen d’obtenir du pétrole canadien pour remplacer le pétrole saoudien importé dans l’Est du Canada et a également donné aux producteurs une autre route d’exportation qui ne dépendait pas des États-Unis.

L’entreprise a tué Énergie Est en raison des conditions imposées par le gouvernement Trudeau exigeant que l’entreprise comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre en amont et en aval – c’est-à-dire les émissions créées lors de la sortie du produit du sol et également toutes les émissions lors de l’utilisation du produit final.

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L’Office national de l’énergie n’avait jamais imposé de telles conditions et n’en imposait pas à d’autres projets que les libéraux de Trudeau favorisaient à l’époque, comme Énergie Saguenay. Le projet a également été dénoncé par les politiciens québécois et le premier ministre Justin Trudeau a adopté le langage de la « licence sociale ».

Le gouvernement Trudeau a également annulé le projet de pipeline Northern Gateway en 2016, un an après son entrée en fonction, et a retardé ou bloqué plus d’une douzaine de propositions de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié sur les côtes est et ouest.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Alors que les partisans de Trudeau invoqueront l’achat par son gouvernement du pipeline TransMountain comme preuve qu’ils ne sont pas contre l’industrie pétrolière et gazière, ce projet s’est enlisé depuis qu’ils l’ont acheté en 2018. Le projet pourrait être prêt l’année prochaine, mais il a été retardé plusieurs fois et un nouveau rapport du directeur parlementaire du budget indique que le gouvernement a tellement gâché ce projet que les contribuables y perdront de l’argent.

Dans le Canada de Trudeau, on bloque les pipelines, on les retarde, on refuse la permission de construire les infrastructures énergétiques dont nous avons besoin, dont le monde a besoin. À moins que ce ne soit à l’extérieur du Canada, comme l’autorisation accordée d’expédier des turbines en Allemagne pour alimenter le réseau russe de gazoducs Nord Stream, celui qui a financé l’invasion de l’Ukraine par Poutine.

Nos alliés en Europe demandent de l’aide en matière d’énergie. La réponse du gouvernement Trudeau n’a pas été d’accélérer le processus pour leur fournir en toute sécurité du gaz naturel canadien propre et vert pour remplacer le produit russe – il a été de parler de la nécessité de s’éloigner du pétrole et du gaz pour atteindre les objectifs climatiques du Canada.

Nous sommes loin d’en avoir fini avec le pétrole et le gaz, et le gaz naturel est une source d’énergie beaucoup plus propre que le pétrole. Le Canada a une abondance des deux, nous pourrions nous approvisionner nous-mêmes et une grande partie du monde, aidant des pays comme la Chine et l’Inde à s’éloigner du charbon en approuvant les terminaux d’exportation de la côte ouest.

Ça n’arrive pas.

C’est pourquoi des entreprises comme TC Energy signent des ententes au Mexique, construisent au Mexique et n’investissent plus comme elles le faisaient auparavant au Canada. Le gouvernement Trudeau a clairement indiqué qu’ils ne sont pas les bienvenus ici.

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