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Si la plupart des Canadiens apprenaient que la contrebande de près de 250 armes de poing au Canada vous ferait obtenir une semi-liberté après seulement un an, ils pourraient être choqués. Pourtant, c’est le cas d’un homme qui a été reconnu coupable de contrebande d’armes en juillet 2021.
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Voilà pour la promesse de Trudeau de sévir contre les crimes commis avec des armes à feu.
William Rainville a plaidé coupable il y a un peu plus d’un an pour avoir apporté les corps de 248 pistolets de type Polymer80 Glock sans numéro de série. Il y avait aussi des chargeurs de grande capacité et d’autres pièces pour ces armes illégales.
La valeur marchande estimée de tout l’équipement était de 1,6 million de dollars sur le marché noir.
Malgré une peine de cinq ans, il est transféré dans une maison de transition et bénéficie d’une semi-liberté après seulement un an de prison.
Rainville a soutenu depuis le début de son procès qu’il ne savait pas que les sacs de hockey qu’il transportait de l’autre côté de la frontière en pleine nuit sur un toboggan étaient remplis d’armes à feu. Selon son histoire, il a fait cela pour un ami qui lui devait de l’argent à un moment où les choses n’allaient pas bien dans sa vie.
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Il a également déclaré aux arbitres qui ont entendu son cas plus tôt ce mois-ci qu’il avait vu beaucoup de reportages sur les fusillades à Montréal et qu’il regrettait maintenant profondément ses actions.
Mais comme l’a demandé l’un des commissaires saisis de sa demande de transfert, Rainville aurait-il continué dans cette entreprise criminelle s’il n’avait pas été attrapé ? Il prétend que la réponse est non, mais si vous êtes aussi motivé par l’argent, comme Rainville l’a dit, qu’il transportera des marchandises manifestement illégales à travers la frontière sans poser de questions, il l’aurait probablement fait à nouveau s’il ne l’avait pas fait. été attrapé.
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La capture de Rainville par la GRC est l’une des réussites de l’interception des trafiquants d’armes à feu, et il semble qu’il a eu peur. Pourtant, le déplacer dans une maison de transition si tôt dans sa peine ne donne pas vraiment l’impression que notre système judiciaire prend au sérieux le fléau de la criminalité armée.
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Nous avons un gouvernement qui adopte une nouvelle loi et une interdiction des armes de poing légales et un commissaire de la GRC qui est interrogé sur l’ingérence politique dans l’événement qui a fait de nombreuses victimes en Nouvelle-Écosse en avril 2020 pour aider le programme libéral sur les armes à feu. Le gouvernement Trudeau adopte également une loi visant à supprimer les peines minimales obligatoires pour des crimes comme la contrebande d’armes à feu.
Malgré toutes ces actions, la criminalité armée ne cesse d’augmenter.
Ce que nous avons, ce n’est pas un gouvernement ou un système judiciaire qui prend au sérieux la criminalité armée, mais tout un groupe de personnes qui veulent être vues en train de faire quelque chose. Ils veulent prétendre qu’ils agissent sur la question même s’ils n’obtiennent aucun résultat.
Pour chaque William Rainville, qui promet de ne plus récidiver, il y en a beaucoup d’autres qui ne seront libérés que pour être arrêtés pour un autre crime commis avec une arme à feu. Il y a de fortes chances qu’ils récidivent alors qu’ils sont en liberté sous caution en attendant leur procès.
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C’est l’une des raisons pour lesquelles des gens comme le maire de Toronto, John Tory, réclament constamment une réforme de la caution. C’est pourquoi le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a mis sur pied des équipes de procureurs de la Couronne chargées de s’opposer à la mise en liberté sous caution dans les affaires de crimes commis avec une arme à feu.
Le système ne fonctionne pas tel qu’il est actuellement, nos juges, nos juges de paix et nos commissions des libérations conditionnelles semblent plus préoccupés par le criminel que par le mal qu’il a causé. J’espère que je me trompe dans cette affaire et que Rainville mènera une nouvelle vie, à l’abri du crime.
S’il le fait, il sera l’exception et non la règle. Nos lois et nos politiques doivent être mises en place pour s’occuper des récidivistes, pas de ceux qui vont à l’encontre de la tendance.