Le PM se présente à Halifax en pleine forme pour les prochaines élections
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Voici un avertissement pour Pierre Poilievre et les conservateurs : ne prenez pas Justin Trudeau pour acquis, le premier ministre est actuellement en pleine forme.
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Trudeau s’est présenté à la retraite de son cabinet à Halifax lundi matin et a immédiatement répondu aux questions des médias.
Trudeau a immédiatement été interrogé sur son avenir en tant que chef du parti, sur la défaite aux élections partielles de Toronto-St. Paul en juin, sur ses chiffres en baisse dans les sondages et sur la question de savoir s’il devrait ressembler à Joe Biden et quitter la scène par la gauche.
« Nous avons passé l’été à discuter avec les Canadiens, avec les membres du caucus, avec l’équipe pour savoir sur quoi les Canadiens se concentrent, ce dont ils ont vraiment besoin et ce dont les Canadiens ont besoin de soutien », a déclaré M. Trudeau.
Le premier ministre a été calme, il n’a pas été perturbé par les questions, il n’était ni en colère, ni amer, ni dédaigneux, comme nous l’avons trop souvent vu. En fait, Trudeau avait l’air de quelqu’un qui était non seulement reposé de ses vacances d’été, mais qui était aussi en pleine forme pour la rentrée parlementaire en septembre.
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Poilievre et les conservateurs sont en tête dans les sondages et détiennent une avance à deux chiffres sur les libéraux de Trudeau depuis septembre 2023. Il peut sembler acquis que Poilievre remportera les prochaines élections, mais il serait insensé pour les conservateurs et leurs partisans de penser que rien ne changera d’ici octobre 2025.
En politique, il est important de se rappeler que les électeurs sont inconstants, que les sondages changent et que les campagnes comptent.
Les sondages ne sont toujours pas concluants, notamment en ce qui concerne les principaux enjeux pour les électeurs. Un récent sondage d’Abacus Data a montré que les électeurs étaient surtout préoccupés par le coût de la vie, le logement, l’immigration et les soins de santé.
Les conservateurs étaient en tête en tant que parti pour gérer ces questions sur tous les fronts, à l’exception des soins de santé, où ils étaient à égalité avec le NPD.
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La mauvaise nouvelle pour les libéraux, c’est qu’ils ne sont pas en tête sur aucun dossier et que Trudeau n’est pas le candidat idéal pour le poste de premier ministre. En fait, Poilievre devance Trudeau de près du double lorsqu’il s’agit de savoir qui est le meilleur premier ministre choisi par les électeurs.
Trudeau a fait de bonnes choses lundi en annonçant des tarifs sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, une mesure réclamée par Poilievre il y a des semaines. Il a également déclaré que le gouvernement tenterait de régler le problème du programme des travailleurs étrangers temporaires, qui est un désastre.
Ce qu’il n’a pas vraiment fait, c’est admettre que c’était son erreur et s’excuser ; c’est un geste qui aurait pu faire beaucoup de bien.
Si Trudeau veut renverser la situation, il ferait bien de cesser de dire aux Canadiens à quel point l’économie se porte bien.
« Au cours des neuf dernières années, nous avons connu l’économie la plus forte du G7 », a déclaré Trudeau.
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Il a ajouté que le Canada est le « premier pays du monde en termes d’investissement direct étranger par habitant » parmi les économies du G20. Ce sont des choses qui impressionneront les économistes et les chroniqueurs qui semblent appartenir au parti des économistes.
Ces affirmations ne seront qu’une maigre consolation pour les Canadiens qui paient près de 25 % de plus pour l’épicerie qu’il y a trois ans. Elles n’aideront pas les familles qui doivent faire face à des loyers ou des mensualités hypothécaires plus élevés.
C’est l’un des avantages dont dispose actuellement Poilievre : il comprend que la vie est plus chère. Il ne cherche pas à obtenir l’approbation d’un organisme international lointain pour sa position, il rappelle aux Canadiens la réalité à laquelle ils sont confrontés lorsqu’ils font leurs courses, font leurs courses à la station-service ou paient leur loyer ou leur hypothèque.
Si Poilievre veut conserver son avantage, il ne doit jamais tenir Trudeau pour acquis et s’adresser aux Canadiens là où ils se trouvent. Cela pourrait nécessiter de modifier légèrement le message « abolir les taxes » qui lui a si bien réussi jusqu’à présent.
Une chose est claire cependant : Trudeau ne va nulle part et il est d’humeur combative, espérant affronter et vaincre Poilievre lors des prochaines élections.
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