LILLEY: Trudeau réduit les peines requises pour les crimes graves commis avec une arme à feu

Le minimum obligatoire pour la contrebande d’armes et la vente d’armes illégales est de trois ans, mais le Premier ministre pense qu’il ne devrait pas y en avoir.

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Justin Trudeau montre une fois de plus que la politique éveillée compte plus pour lui que la sécurité de nos rues.

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Le Premier ministre défend un projet de loi que son gouvernement a devant le Parlement pour réduire les peines requises pour les crimes commis avec des armes à feu, affirmant qu’il s’agit d’équité raciale.

« Ce dont nos communautés ont besoin, c’est d’un système de justice qui punit les criminels. Ce dont nous n’avons pas besoin, c’est d’un système qui cible les personnes racialisées en raison de la discrimination systémique », a déclaré Trudeau aux Communes la semaine dernière.

Il répondait à une question de la chef conservatrice Candice Bergen sur les raisons pour lesquelles « il refuse d’avoir une peine de prison pour les criminels violents qui ignorent ses interdictions inutiles d’armes à feu ». Sauf qu’il ne cherche pas à punir les criminels, il réduit le temps qu’ils doivent passer en prison pour des crimes commis avec des armes à feu.

La semaine dernière, Trudeau a déclaré que son gouvernement prenait au sérieux les crimes commis avec des armes à feu lorsque ils ont présenté le projet de loi C-21.

Son nouveau plan est de « geler » la possibilité pour les propriétaires d’armes à feu autorisés d’acheter des armes de poing, un plan qui n’empêchera pas les criminels de tirer dans nos rues. En fait, la nouvelle législation de Trudeau passe plus de temps à déterminer quelles classifications de personnes sont considérées comme le bon type d’agent de sécurité en vertu de la loi qu’à traiter des crimes commis avec des armes à feu.

Le projet de loi C-21 ne traite que d’un crime réel commis avec une arme à feu dans un cas — il fait passer la peine maximale qu’un juge peut prononcer pour certains crimes commis avec une arme à feu de 10 à 14 ans.

Dans le même temps, son gouvernement est faire adopter le projet de loi C-5, une loi qui supprime les peines minimales obligatoires pour plusieurs crimes graves commis avec des armes à feu. Malgré la mythologie libérale populaire, la Cour suprême n’a pas déclaré toutes les peines minimales obligatoires inconstitutionnelles – elle en a invalidé certaines, mais ces peines sont en vigueur depuis des décennies, y compris certaines introduites par le gouvernement de Pierre Trudeau.

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Son fils n’aime tout simplement pas les peines sévères pour les crimes commis avec des armes à feu et utilise la race comme l’une des raisons pour les abandonner.

«Le projet de loi C-5 n’empêcherait pas la police d’accuser des personnes d’infractions liées aux armes à feu ou les procureurs de poursuivre des condamnations», a déclaré Justin Trudeau. «Ce qu’il ferait, c’est s’assurer que les criminels risquent des peines sévères, tout en s’attaquant à la surreprésentation des Canadiens noirs et des Autochtones dans le système de justice pénale.»

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

C’est peut-être une juste évaluation du projet de loi dans les sections qui traitent des modifications des peines pour les crimes liés à la drogue, mais lorsqu’il s’agit de crimes commis avec une arme à feu – comme le vol ou l’extorsion avec une arme à feu – ses arguments s’effondrent. Si la plupart des personnes accusées de ces crimes sont noires ou autochtones, leurs victimes le sont aussi.

Ces victimes noires ou autochtones méritent-elles moins de justice ?

Les peines minimales obligatoires supprimées dans le projet de loi C-5 sont loin d’être le genre de peines cruelles et inusitées que les tribunaux annulent. Pour la possession sciemment d’une arme à feu illégale, il n’y a pas de minimum obligatoire pour une première infraction et un minimum d’un an pour une deuxième infraction.

La peine minimale obligatoire pour la contrebande d’armes à feu et la vente d’armes illégales est de trois ans, mais Trudeau pense qu’il ne devrait pas y en avoir et c’est la partie la plus révélatrice du projet de loi. S’il se souciait de la criminalité armée et de la protection des communautés, il imposerait des peines plus sévères aux personnes faisant de la contrebande et vendant les armes à feu qui sévissent dans nos rues, mais au lieu de cela, il fait le contraire.

Les personnes vivant dans des communautés vulnérables partout au Canada ont besoin de mesures concrètes contre la criminalité armée. Ils ont besoin d’un gouvernement qui prendra au sérieux des questions telles que la réforme de la caution, l’arrêt de la contrebande et la punition de ceux qui enfreignent la loi en les retirant de la rue.

Au lieu de cela, nous avons un signaleur de vertu en chef qui parle de rendre les rues plus sûres tout en étant indulgent envers les criminels.

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