Trudeau ressent autant de pression de l’intérieur du parti que de l’extérieur.
Contenu de l’article
Des appels d’éminents libéraux lui demandant de démissionner, des critiques de la part d’un ancien ministre et d’un éventuel futur candidat à la direction du parti.
Publicité 2
Contenu de l’article
Les problèmes de Justin Trudeau ces jours-ci viennent autant de l’intérieur de son propre parti que de l’extérieur.
Contenu de l’article
L’ancienne ministre de l’Environnement de Trudeau, Catherine McKenna, a critiqué le projet de Trudeau de suspendre la taxe carbone sur le mazout domestique. Il en va de même pour le candidat potentiel à la direction du Parti libéral et ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney.
Ces deux-là ne sont pas les seuls parmi les libéraux à critiquer l’actuel premier ministre.
Dans un éditorial cinglant cette semaine, Percy Downe, l’ancien chef de cabinet du premier ministre libéral Jean Chrétien et un homme nommé sénateur libéral, a appelé à la démission de Trudeau. Il a cité le manque de responsabilité financière du gouvernement Trudeau et son incapacité à fournir des services.
Publicité 3
Contenu de l’article
Il a également fait allusion à un problème plus important, à savoir une dérive du parti de ses racines centristes traditionnelles vers un point de vue plus à gauche, plus aligné sur le NPD.
Recommandé par l’éditorial
Downe espère que si Trudeau démissionne, un nouveau chef pourra résoudre tout cela.
« Si le prochain chef libéral parvient à ramener le parti au centre du spectre politique, les libéraux ont une chance d’être réélus », a-t-il écrit.
Il est possible, mais peu probable, que Downe ait écrit ce qu’il a fait sans que Chrétien le sache.
Trudeau, a essayé de faire croire que ce n’était rien lorsqu’on l’a interrogé à ce sujet.
« Désolé, qui est-ce? » Trudeau a demandé lorsque les journalistes ont essayé de lui poser des questions sur la chronique de Downe.
Publicité 4
Contenu de l’article
Trudeau jouait clairement à des jeux ; il sait très bien qui est Percy Downe et que Downe a demandé au Premier ministre de se retirer.
« Oh Percy, ouais. Comment va-t-il ? » Trudeau a dit, faisant semblant de ne pas savoir. « Je lui souhaite tout le meilleur dans le travail qu’il accomplit. »
Pendant ce temps, au Globe and Mail, Lawrence Martin, un chroniqueur de longue date qui s’est montré généralement favorable au mandat de Trudeau, a écrit un article disant également qu’il était temps pour lui de partir.
« Les gens en ont assez, et il n’y a pas que les conservateurs » Martin a écrit, notant l’appel de Downe au départ de Trudeau. « De nombreux progressistes sont d’accord, affirmant que ce serait une folie de la part de M. Trudeau de succomber à l’orgueil et à la soif de pouvoir et de se présenter à nouveau. »
Pourtant, il le fera à nouveau, à moins que quelqu’un ne puisse le pousser gentiment ou le convaincre de partir. C’est à ce moment-là que les piliers du parti devraient parler à Dominic LeBlanc, peut-être la seule personne qui serait en mesure de dire à Trudeau qu’il est temps de partir.
Publicité 5
Contenu de l’article
Les sondages le lui disent certainement.
UN Sondage Léger publié cette semaine Les conservateurs étaient en tête dans toutes les régions du pays, sauf au Québec, et parmi les hommes et les femmes et dans tous les groupes d’âge. Les libéraux disent depuis longtemps que Poilievre ne peut pas trouver un écho auprès des femmes et pourtant, dans ce dernier sondage, il détient une avance de neuf points sur Trudeau parmi les femmes, 36 % soutenant les conservateurs et 27 % soutenant les libéraux.
Chez les hommes, 45 % déclarent qu’ils voteront pour les conservateurs de Poilievre, contre seulement 24 % pour les libéraux de Trudeau. Il s’agit d’un écart choquant de 21 points entre les hommes et les femmes.
Il est peu probable que l’humeur de Trudeau s’améliore lundi prochain.
C’est à ce moment-là que la Chambre des communes votera sur la motion de Poilievre visant à étendre l’allégement très critiqué de la taxe sur le carbone de Trudeau à toutes les formes de chauffage domestique.
Publicité 6
Contenu de l’article
Le NPD, le partenaire junior du gouvernement de coalition efficace de Trudeau, a indiqué qu’il voterait en faveur de la motion, qu’il considère comme une question d’équité.
Cela signifie que les députés libéraux de Trudeau, y compris les 76 députés ontariens où le gaz naturel est le roi du chauffage domestique, devront soit voter avec Poilievre, soit expliquer à leurs électeurs pourquoi ils ne comptent pas autant que les électeurs du Canada atlantique.
« Vont-ils voter librement sur ma motion visant à maintenir le feu et à réduire les impôts pour tout le monde, ce lundi », a demandé Poilievre à propos des députés ontariens de Trudeau.
Ce n’était pas une question à laquelle Trudeau voulait répondre, alors il a passé outre. Il a également déclaré qu’il n’y aurait plus de changements ni d’exclusions, comme on les appelle.
Attendez-vous à de nombreux appels de panique au cours du week-end et peut-être à des changements de dernière minute lundi.
Contenu de l’article
commentaires
Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion vivant mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail : vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur que vous suivez commente. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.