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Nous avons des rapports publics déposés auprès du Parlement sur les allégations d’ingérence étrangère, y compris de la Chine, mais n’interrogez pas Justin Trudeau à ce sujet.
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Pour la deuxième journée consécutive, Trudeau a esquivé et esquivé lorsque le chef conservateur Pierre Poilievre a posé des questions sur les prétendues tentatives de la Chine de renverser nos élections.
Mardi, Poilievre a demandé à plusieurs reprises à Trudeau s’il avait été informé par des responsables de toute ingérence de la Chine dans les élections canadiennes. C’était une question à laquelle Trudeau ne voulait pas répondre à l’époque, et il ne voulait toujours pas répondre aux questions de Poilievre mercredi.
Le chef conservateur a noté un rapport de Global News paru début novembre qui alléguait que 11 candidats fédéraux avaient reçu un financement de la Chine. Bien qu’il ait fait de cette question une confrontation internationale avec la Chine, Trudeau a affirmé qu’il n’avait jamais été informé du financement chinois.
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« Depuis le 7 novembre, depuis que cette nouvelle a éclaté, a-t-il demandé au SCRS s’il y avait eu s’il y avait des preuves de ce type d’allégations? » Poilievre a demandé à Trudeau.
« Je pense que vous et tous les Canadiens comprenez que je dois être très prudent lorsque je réponds à des questions sur la sécurité nationale. Le Canada et ses alliés sont régulièrement ciblés par des États étrangers comme la Chine, y compris pendant les campagnes électorales », a déclaré Trudeau.
Ce qu’il n’a pas répondu, c’est s’il a demandé et reçu un briefing sur les revendications depuis que l’histoire a éclaté.
« Le Premier ministre a déclaré hier, lorsque j’ai demandé s’il y avait eu une quelconque ingérence électorale de la part d’un gouvernement étranger, qu’il n’y en avait aucune qui ait changé de manière significative le résultat des élections. Y a-t-il eu une ingérence dans ses connaissances ? Oui ou non? » demanda Poilievre.
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Trudeau a répété sa réponse.
« Je me demande à quel moment l’interférence passe-t-elle d’insignifiante à importante ? » a ironisé le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
Poilievre et Blanchet ont chacun soulevé un bon point, un point sur lequel tous les Canadiens devraient poser des questions. A quel moment l’ingérence dans nos élections passe-t-elle d’insignifiante à significative ? Combien d’interférences permettons-nous avant d’en dire assez ?
Des documents déposés auprès du comité de la procédure et des affaires de la Chambre des Communes montrent que Trudeau a été informé de l’ingérence étrangère en janvier 2020 et en janvier et février 2021. Le rapport de Global News plus tôt ce mois-ci a affirmé que Trudeau avait de nouveau été informé au début de cette année.
La commissaire de la GRC, Brenda Lucki, a également écrit au même comité pour dire que son service de police n’avait aucune preuve que le gouvernement chinois avait financé les candidats à l’époque, mais ils examinent la question plus large de l’ingérence.
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Une partie de la raison de la confusion généralisée sur cette question a été la gestion du dossier par Trudeau.
Lorsque l’histoire a éclaté début novembre, ils n’ont jamais nié aucun aspect du reportage. Trudeau et ses ministres ont été interrogés à plusieurs reprises à ce sujet, pas une seule fois ils n’ont prétendu qu’un élément de l’histoire était faux.
Lors de la réunion des dirigeants du G20, Trudeau a même transformé cette question en un incident international, faisant croire aux médias canadiens qu’il avait soulevé la question avec le président chinois Xi Jingping. La question que Trudeau avait en fait soulevée avec Xi était l’affirmation selon laquelle la Chine établirait des postes de police au Canada.
Cela n’a été clarifié qu’après que la dispute avec la Chine a été rendue publique et après que Trudeau a déclaré qu’il n’avait jamais été informé de l’argent chinois finançant des politiciens canadiens.
Maintenant, il admet apparemment l’ingérence étrangère dans nos élections, tout en disant qu’elle est insignifiante, et nous devrions simplement lui faire confiance que les élections ont été libres et équitables.
À chaque tournant, Trudeau analyse ses mots sur cette question et essaie de ne pas trop en dire. Ce qu’il dit, cependant, devrait inquiéter tout Canadien qui se soucie de notre démocratie.