LILLEY : Trudeau espère effrayer les électeurs canadiens en craignant Trump

Les électeurs seront-ils encore dupés ou auront-ils pris conscience des jeux de Trudeau ?

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Si Justin Trudeau reste aux prochaines élections, on peut s’attendre à ce qu’il se présente contre Donald Trump au lieu de Pierre Poilievre.

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En fait, si Trudeau décide de rester au lieu de faire une promenade dans la neige ou une planche de surf jusqu’à Tofino, attendez-vous à ce qu’il déclenche des élections en 2024 plutôt que d’attendre jusqu’en 2025.

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Les lecteurs avisés remarqueront peut-être que Donald Trump n’est pas sur le bulletin de vote au Canada, qu’il ne dirige aucun parti dans ce pays et qu’il ne vit pas ici.

Rien de tout cela n’aura d’importance pour les libéraux de Trudeau, qui ont déjà commencé à essayer de dépeindre Poilievre et les conservateurs comme une sorte de « républicains MAGA ».

C’est une comparaison ridicule qui ne résiste pas à un examen minutieux, Poilievre est très différent de Trump, mène des politiques différentes et a un tempérament différent.

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La plupart des Canadiens ont cependant peur de Trump, en particulier les électeurs des banlieues des circonscriptions charnières que Poilievre doit conquérir, et c’est sur cela que Trudeau va jouer.

Dans la plupart des récents sondages américains, Trump devance le démocrate Joe Biden de 2 à 6 points. Sur les 12 derniers sondages publiés le mois dernier, Biden n’est en tête que dans deux d’entre eux et l’agrégateur de sondages Real Clear Politics donne à Trump une avance moyenne de 2,1 points de pourcentage, 46,6 % pour Trump et 44,5 % pour Biden.

Trump n’a même pas besoin de gagner pour que Trudeau l’utilise comme repoussoir, il lui suffit d’être dans la course. Compte tenu de l’avance massive de Trump lors des primaires républicaines, il est clair que, sauf catastrophe imprévue, Trump sera le candidat républicain.

Si nous sommes parfaitement honnêtes, peu importe qui est le président américain, le Canada a perdu toute influence à Washington. Même si Trudeau entretenait de bonnes relations avec Obama et avait trouvé un moyen de travailler avec Trump, il n’entretient pas de bonnes relations avec Biden et nos efforts diplomatiques sont, au mieux, maigres.

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Alors que Trump est considéré comme mauvais pour le Canada, Biden est le président le plus protectionniste depuis des générations, adoptant délibérément des lois qui nuisent à l’industrie et aux travailleurs canadiens. Non pas que Trump soit bien meilleur sur le front protectionniste, mais Biden est pire.

Ce n’est pas quelque chose que la plupart des Canadiens réalisent : en matière d’automobiles, de minéraux essentiels ou de bois d’œuvre résineux, Biden est pire que Trump pour le Canada. C’est mauvais parce que Trump était pire qu’Obama, le président qui a lancé cette tendance protectionniste contre le Canada à la Maison Blanche.

Pourtant, alimentés quotidiennement par des nouvelles qui présentent Trump sous le pire jour possible, la plupart des Canadiens se méfient de lui, c’est pourquoi Trudeau veut le lier à Poilievre.

Au cours des six derniers mois, les conservateurs de Poilievre ont progressé dans les sondages. Cela est dû en partie au fait que Poilievre se vend et à son message sur le logement et le coût de la vie aux Canadiens, mais c’est aussi en partie dû au fait que les libéraux – Trudeau en particulier – irritent les électeurs.

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Beaucoup de ceux qui disent maintenant qu’ils voteront conservateur vont réserver leurs votes et évaluer les performances de Poilievre. Si Trudeau parvient à lier faussement, mais avec succès, Poilievre à Trump, certains de ces électeurs influents l’abandonneront, certains pourraient même revenir aux libéraux.

Attiser la peur à l’égard des conservateurs a fonctionné pour les libéraux dans le passé. En fait, c’est ce qui a permis à Trudeau de remporter les dernières élections. Il a utilisé la peur de la pandémie en particulier pour effrayer les mères des banlieues et les ramener sous la tente libérale.

Cette fois-ci, il va encore essayer le facteur peur. La question est : les électeurs seront-ils encore dupés ou auront-ils pris conscience des jeux de Trudeau ?

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