LILLEY : Trudeau échoue sur le front de l’immigration alors que la croissance de l’emploi traîne

Nous créons beaucoup moins d’emplois par rapport au nombre de personnes que nous embaucheons.

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Une ligne peu remarquée dans le dernier rapport sur le chômage de Statistique Canada indique qu’un problème potentiellement majeur se profile à l’horizon. Au cours des derniers mois, Statistique Canada a documenté à quel point la croissance de l’emploi n’a pas suivi le rythme de la croissance démographique, entièrement tirée par l’immigration.

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Vendredi, en publiant la dernière édition de l’Enquête sur la population active (EPA), ils ont récidivé avec un retour sur les 10 premiers mois de l’année.

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« Depuis janvier 2023, la croissance de l’emploi a été en moyenne de 28 000 par mois, tandis que la croissance de la population âgée de 15 ans et plus dans l’EPA a été en moyenne de 81 000 par mois. » le rapport sur les derniers chiffres du chômage dit.

Cette croissance de 81 000 par mois ne concerne que les personnes âgées de 15 ans et plus, la croissance mensuelle de la population est donc bien supérieure à cela. Selon Statistique Canada, nous avons besoin de créer 50 000 emplois par mois pour maintenir le taux de chômage stable.

Nous n’avons atteint cet objectif qu’en janvier, mai et juin de cette année, les autres mois étant en deçà. En octobre, avec seulement 18 000 emplois créés et 85 000 personnes ajoutées au marché du travail, le taux de chômage est passé de 5,5 % à 5,7 %.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Ces statistiques devraient inciter tout le monde à se poser des questions très difficiles sur notre processus d’immigration.

À l’heure actuelle, les premiers ministres de tout le pays et les chefs d’entreprise continuent de dire qu’ils connaissent une pénurie de main-d’œuvre ; il y a trop d’emplois et pas assez de monde. Pourtant, nous accueillons un nombre record de personnes et le chômage augmente.

Ne faisons-nous pas correspondre les personnes qui viennent au pays avec les besoins d’emploi que nous avons? C’est le principal argument en faveur de niveaux d’immigration aussi élevés : nous avons besoin de personnes pour occuper les emplois disponibles, mais apparemment, cela ne se produit pas.

« En août 2023, les immigrants récents qui occupaient plusieurs emplois étaient plus susceptibles que la population née au Canada de le faire pour subvenir à leurs besoins essentiels. » Statistique Canada a déclaré dans son rapport d’août.

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Le pourcentage de personnes arrivées au Canada au cours des dix dernières années et occupant plusieurs emplois pour subvenir à leurs besoins de base était près de deux fois plus élevé que celui des personnes nées au Canada qui occupaient plus d’un emploi pour subvenir à leurs besoins de base. L’un des principaux attraits pour venir dans ce pays est l’opportunité économique, et au cours des dernières années, celle-ci a commencé à s’estomper.

Cela n’a pas empêché les libéraux de Trudeau d’augmenter considérablement les taux d’immigration au cours des dernières années et de s’engager tout récemment à poursuivre cette augmentation.

C’est une chose de décider qu’en tant que pays, nous avons besoin de plus d’immigrants pour poursuivre notre croissance économique. C’en est une autre d’augmenter ces taux sans le faire de manière planifiée pour soutenir les immigrants qui arrivent.

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Le gouvernement Trudeau n’a fait ni l’un ni l’autre.

Alors que nous sommes en bonne voie d’accueillir 500 000 immigrants reçus par an d’ici 2025, nous accueillons également 900 000 étudiants étrangers temporaires et des centaines de milliers de travailleurs étrangers temporaires – des ouvriers agricoles aux professeurs invités. Le gouvernement avait un plan pour augmenter les chiffres, mais pas pour augmenter l’offre de logements ou les infrastructures supplémentaires nécessaires à une augmentation aussi importante de la population.

Aujourd’hui, nous découvrons qu’ils ne font pas correspondre les personnes que nous faisons venir au pays aux emplois disponibles, tout en disant au public que nous avons besoin de taux d’immigration élevés pour pourvoir les emplois qui manquent. Ce n’est pas juste pour toutes les personnes impliquées, y compris pour les personnes que nous faisons venir dans ce pays avec de fausses promesses d’opportunités.

Faire du vélo pour livrer des commandes Uber Eats en janvier n’est pas ce à quoi pensent la plupart des immigrants lorsqu’ils décident de venir au Canada.

La gestion du dossier de l’immigration par le gouvernement Trudeau est discutable depuis un certain temps. Cela ne devrait pas prendre quatre ans pour traiter une demande d’immigration d’un métier spécialisé, mais c’est ce qui s’est produit ces derniers temps.

Pendant ce temps, les emplois disparaissent, tout comme les personnes que nous acceptons et qui découvrent plus tard que les seuls emplois disponibles ne répondent pas à leurs qualifications.

Quelque chose doit changer.

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