LILLEY: Trudeau continue de demander aux Canadiens de lui faire confiance pour l’ingérence électorale, car les preuves montrent que nous ne devrions pas

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Faites-moi confiance. C’est le mantra de Justin Trudeau depuis que l’histoire de l’ingérence électorale de la Chine a éclaté l’automne dernier. Cela reste le mantra de Trudeau maintenant, répétant à maintes reprises qu’il existe des processus en place pour assurer l’intégrité de nos élections.

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Où est donc la preuve ?

Chaque rapport, chaque déclaration du gouvernement dit qu’il y a eu ingérence, mais pas assez pour influer sur le résultat des élections. Comment savoir si le niveau d’interférence a franchi la ligne ? Nous ne pouvons pas le savoir, car où se situe le seuil, c’est quelque chose que seuls le gouvernement et ses fonctionnaires triés sur le volet sont autorisés à savoir.

Les appels à une enquête publique se sont multipliés ces derniers jours. L’ancien chef d’Élections Canada, l’ancien chef du SCRS et un conseiller à la sécurité nationale de deux premiers ministres ainsi que l’ancien secrétaire principal de Trudeau, Gerry Butts, ont lancé l’appel. Les néo-démocrates de l’opposition, essentiels pour soutenir le gouvernement Trudeau, ont même proposé une motion au Comité de la procédure et des affaires de la Chambre des Communes demandant une enquête publique.

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Interrogé à plusieurs reprises mercredi s’il soutenait de tels appels, Trudeau a refusé de donner une réponse directe.

«En ce moment, au moment où nous parlons, un comité parlementaire entend directement des experts et des responsables de la sécurité nationale sur le travail qu’ils ont accompli au cours des dernières années pour contrer l’ingérence continue», a déclaré Trudeau à Vancouver.

Qu’est-ce que ce comité a entendu?

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Qu’en termes clairs, une ingérence étrangère s’est produite, mais que les Canadiens ne peuvent pas connaître les détails et que nous devons faire confiance au gouvernement.

Le conseiller à la sécurité nationale, Jody Thomas, a confirmé que Trudeau avait été informé à plusieurs reprises de l’ingérence étrangère, notamment en ce qui concerne les élections de 2019 et 2021. Elle a déclaré que ces tentatives d’ingérence n’avaient pas changé le résultat des élections.

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Nous avons également appris du rapport que les tentatives d’ingérence qui visent une communauté ethnique ou une seule circonscription n’atteignent pas le seuil d’ingérence. Le député conservateur de la région de Vancouver, Kenny Chiu, a été ciblé via les médias sociaux en chinois pour une politique avec laquelle Pékin n’était pas d’accord, mais selon le gouvernement, il ne s’agit pas d’une ingérence significative.

Au comité mentionné par Trudeau, les libéraux ont fait de leur mieux pour empêcher les députés de découvrir la vérité. À un moment donné, les députés libéraux ont fait valoir que les élus ne devraient pas avoir accès aux documents classifiés, que les fonctionnaires étaient les « gardiens » de ces informations.

Alors que les conservateurs ont déposé une motion demandant au gouvernement de remettre, de manière sécurisée, les courriels, notes de service, notes d’information et autres documents liés à l’ingérence électorale, les libéraux ont cherché à l’édulcorer. Ils voulaient bloquer l’accès aux témoins clés et s’assurer que les députés, nos élus, ne pouvaient voir qu’autant d’informations que n’importe quel Canadien moyen.

Dire que les libéraux semblent essayer de cacher quelque chose serait un euphémisme.

S’opposer à l’ingérence électorale d’un gouvernement étranger devrait être une affaire non partisane, mais les libéraux en font une question de parti et, par extension, se font passer pour coupables.

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