Un mois après que Justin Trudeau a vidé sa politique de taxe sur le carbone pour arrêter la baisse des sondages, rien ne s’est amélioré pour lui.
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Depuis que Justin Trudeau a annoncé, il y a un mois, son important changement dans la taxe sur le carbone, dans le but de renverser les chiffres en chute libre dans les sondages, la situation n’a fait qu’empirer. Il y a eu neuf sondages réalisés par cinq cabinets différents où toutes les questions ont été posées après l’annonce de Trudeau et la prise de tête des conservateurs de Pierre Poilievre. a varié de 13 à 18 points.
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Le sondage donnant aux conservateurs une avance de 18 points était un sondage téléphonique mené par Nanos selon lequel les libéraux n’obtenaient que 22,4 % de soutien. Le dernier sondage d’Abacus Le cœur des libéraux s’est ému lorsqu’il a montré que le soutien aux conservateurs était tombé à 39 %, mais ces cœurs ont rapidement coulé lorsqu’ils ont réalisé que le soutien aux libéraux était tombé à 24 %.
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Cela représente toujours un écart de 15 points, quelle que soit la façon dont vous le divisez.
Les petits changements sont des différences de marge d’erreur, le vrai problème est la ligne de tendance et cela ne va pas dans la bonne direction pour Trudeau et ses libéraux. Les conservateurs de Poilievre continuent de mener dans toutes les régions du pays sauf au Québec et dans le Canada atlantique, les conservateurs détiennent une avance de six à dix points selon les sondages.
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Voilà pour cette grande initiative visant à suspendre la taxe carbone sur le mazout domestique !
En ce qui concerne les travailleurs syndiqués, Abacus a constaté que les conservateurs bénéficient du soutien de 36 % des électeurs membres d’un syndicat du secteur privé, contre 26 % pour les libéraux et 20 % pour le NPD. Ce qui est encore plus choquant, c’est que parmi les syndiqués du secteur public – vos bureaucrates, enseignants et travailleurs de la santé – les conservateurs obtiennent 31 % de soutien, contre 25 % pour les libéraux et le NPD.
Les conservateurs sont même en tête à Toronto, non pas dans la région du Grand Toronto, mais à Toronto même.
Le sondeur David Coletto, président et chef de la direction d’Abacus, a publié ce week-end des chiffres intéressants tirés de son dernier sondage mené auprès de 3 450 Canadiens entre le 15 et le 22 novembre. Les conservateurs ont 21 points d’avance sur les libéraux hors Québec et l’avance qu’ils détiennent non seulement auprès des travailleurs syndiqués du secteur privé, mais aussi les travailleurs syndiqués du secteur public.
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Lorsque Coletto a examiné les chiffres des sondages Abacus Data sans le Québec, le soutien aux conservateurs est passé à 44 %, tandis que les libéraux et le NPD étaient à égalité à 23 % chacun. Il s’agit d’une avance stupéfiante de 21 points pour Poilievre et les conservateurs sur Trudeau et les libéraux à l’extérieur de La Belle Provence.
Même au Québec, les conservateurs obtiennent des résultats supérieurs à leurs résultats électoraux de 2021 et pourraient remporter quelques sièges. Les dernières projections de 338Canada.com montrent que les conservateurs pourraient croître de 10 sièges au Québec à 15 sièges basé sur des sondages récents.
Cette même société d’analyse de sondages prédit que si des élections avaient lieu aujourd’hui, les conservateurs passeraient de 117 sièges à 208les Libéraux chuteraient de 158 à 73, le Bloc Québécois perdrait deux sièges à 30, le NPD maintiendrait le cap à 25 tout comme les Verts à deux sièges.
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Si Poilievre remportait 208 sièges, ce ne serait pas la plus grande majorité de l’histoire du Canada, cet honneur appartient toujours au premier ministre conservateur John Diefenbaker. Il s’agirait de la plus grande majorité depuis la victoire électorale du premier ministre conservateur Brian Mulroney en 1984.
Tout cela est une bonne nouvelle pour Poilievre et les conservateurs et une mauvaise nouvelle pour Trudeau et les libéraux, mais cela s’accompagne d’une mise en garde. Nous ne savons pas quand auront lieu les prochaines élections, les électeurs peuvent être inconstants et les politiciens peuvent être leur pire ennemi.
Ce serait une erreur de la part des conservateurs de penser que les prochaines élections sont toutes fichues. Les libéraux de Trudeau, même maladroitement, commencent à riposter. Ils viennent également d’embaucher un expert en marketing, Max Valiquette, pour poursuivre ce combat.
Exclure les libéraux maintenant serait une erreur, mais les choses ne s’annoncent pas bien pour le parti qui aime se considérer comme le parti naturel au pouvoir au Canada. Si les électeurs avaient leur mot à dire dès maintenant, il est clair que Justin Trudeau et son équipe libérale seraient renvoyés.
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