Se sentant insignifiant au Canada, Trudeau cherche une confirmation dans le bastion libéral américain de New York.
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Justin Trudeau vit actuellement sa meilleure vie à New York, complètement détaché du désastre qui se déroule chez lui. Alors que son gouvernement doit faire face à un vote de défiance mercredi, Trudeau a passé les derniers jours à faire campagne pour les votes des Canadiens dans la ville qui ne dort jamais.
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Une chose étrange à propos de la politique canadienne est que ce que dit un premier ministre à l’étranger a souvent plus d’impact au pays que ce qui est dit dans son pays.
En ce moment, Trudeau n’a plus aucun écho auprès des électeurs canadiens, sa popularité est au plus bas et les gens l’ignorent. Mais lorsqu’il est sur la scène internationale, il prend une tournure différente, c’est pourquoi le discours de Trudeau à l’ONU était principalement axé sur des questions nationales comme les garderies à 10 dollars par jour.
Si vous souffrez d’insomnie et que vous avez regardé l’intervention de Trudeau sur Le spectacle tardif avec Stephen Colbert, vous avez eu droit au même discours national. Colbert, qui est un libéral absolu et dont l’émission pourrait facilement s’intituler « Regardez-moi ridiculiser les conservateurs », s’est montré servile dans son entrevue avec Trudeau.
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« Votre chef du Parti conservateur, votre adversaire là-bas, a été appelé « le Trump du Canada » et j’en suis désolé », a déclaré Colbert.
En fait, personne au Canada qui ne fait pas partie de la liste de paie des libéraux ou qui ne travaille pas pour le Toronto Star Il qualifie Pierre Poilievre de « Trump du Canada ». Il s’agit manifestement d’un élément fourni aux producteurs de Colbert par l’équipe de Trudeau et, même si Trudeau n’a pas sauté sur l’occasion, il n’a pas non plus rectifié le tir.
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Après tout, son parti a consacré beaucoup de temps et d’efforts à essayer de connecter Poilievre et Trump sans grand succès.
Tout comme lors de son discours à l’ONU, Trudeau s’est concentré sur les questions intérieures, en particulier celles qui, il le savait, plairaient aux téléspectateurs libéraux de Colbert au Canada et aux États-Unis. Cette entrevue n’avait pas pour but de mettre le Canada sur la scène internationale, mais de tenter de réveiller les anciens partisans libéraux au Canada pour tenter de relancer la politique de Trudeau au pays.
Il en a été de même pour sa conférence de presse à New York.
Trudeau a en fait attaqué Poilievre en le qualifiant d’ennemi de la presse libre à la suite des plaintes formulées par son parti et son bureau concernant un reportage diffusé sur Nouvelles nationales de CTV L’autre soir. Le rapport a découpé Poilievre d’une manière qui a pris trois déclarations distinctes qu’il a faites, mais les a fusionnées pour donner l’impression que sa motion de censure visait à vaincre le gouvernement au sujet de son programme de soins dentaires.
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Le reportage était tellement mauvais que CTV s’est excusé à plusieurs reprises à l’antenne et sur les réseaux sociaux. Trafiquer un reportage de cette façon n’est rien d’autre qu’une faute professionnelle journalistique et personne ne devrait être choqué si des gens sont licenciés à cause de cela.
Pourtant, pour Trudeau, se plaindre de cela est une attaque contre la presse libre.
« Les politiciens qui sapent délibérément le travail acharné des journalistes professionnels ne défendent pas la démocratie », a déclaré Trudeau.
Il a également qualifié d’autoritariste et d’antidémocratique quiconque remettrait en question les propos des journalistes. Peut-être Trudeau ne se souvient-il pas de m’avoir interrogé et de m’avoir défié lorsque je lui ai posé des questions difficiles, ou ne se rend-il pas compte que le leader adjoint de son propre parti à la Chambre, Mark Gerretsen, se dispute régulièrement avec moi et d’autres journalistes avec lesquels il n’est pas d’accord.
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Dans mon cas, ce n’est pas parce que je me suis trompé sur quelque chose, comme l’a fait CTV, c’est purement politique. Pour Trudeau, remettre en question les médias est odieux, à moins que ce soit lui ou son parti qui le fasse.
Trudeau fait tout ce qu’il peut pour tenter de renouer avec les électeurs ou de les dissuader de se tourner vers Poilievre. Il y a un an, Leger faisait état d’un écart de 12 points entre les conservateurs de Pierre Poilievre et les libéraux de Trudeau.
Depuis, l’avance des conservateurs n’a fait que croître, le soutien des libéraux a diminué et la fortune politique de Trudeau a vacillé. Il n’est pas étonnant qu’il soit si désespéré de trouver un moyen de retrouver sa place.
Nous pouvons tous détecter l’odeur du désespoir de Trudeau même s’il est à New York, et nous sommes ici, dans le Grand Nord Blanc.
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