Attendez-vous à ce que la position du Canada change encore davantage après l’accueil peu chaleureux du premier ministre lors du « die-in » à Vancouver.
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Si Justin Trudeau pensait qu’en vendant l’âme du Canada aux Nations Unies avec le vote du cessez-le-feu cette semaine, le camp pro-Hamas le laisserait tranquille, alors il se trompe lourdement.
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Trudeau a été accueilli par des chants de révolution Intifada par des personnes organisant un « die-in » devant l’hôtel où Trudeau organisait une collecte de fonds à Vancouver jeudi soir.
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Ils ont scandé le génocide et le sang que Trudeau a sur les mains, car même s’il a maintenant voté en faveur d’un cessez-le-feu, pour ces manifestants pro-Hamas, il n’en a toujours pas fait assez.
Et soyons francs, il s’agissait de manifestants pro-Hamas. Ils n’étaient pas pro-palestiniens, ils n’étaient pas favorables au cessez-le-feu, ils étaient pro-Hamas.
« Il n’y a qu’une seule solution, la révolution Intifada », a scandé le groupe en ajoutant « Vive l’Intifada ».
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Ils ont fini par scander « cessez-le-feu maintenant », ce qui est en opposition directe avec ce qu’ils scandaient quelques instants plus tôt.
Lorsque vous chantiez une Intifada, une révolution et un soulèvement contre Israël, vous n’appelez pas à la paix, vous n’appelez pas à un cessez-le-feu, vous appelez à une attaque terroriste soutenue contre des civils innocents. Cela rend ces gens pro-Hamas, pro-terrorisme et pro-barbarie.
La tentative de Trudeau de suivre une ligne imaginaire qui lui permettrait de plaire aux deux parties dans ce conflit dans le domaine de la politique intérieure canadienne échoue de façon spectaculaire.
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En essayant de rendre tout le monde heureux, il n’a rendu personne heureux.
Pendant ce temps, ce week-end, ceux qui aiment scander « du fleuve à la mer » et « révolution Intifada » cibleront les bureaux des députés.
Des affiches en ligne encouragent les gens à cibler la députée libérale Ya’ara Saks dans sa circonscription de York Centre, tandis que le député indépendant Kevin Vuong sera ciblé dans son bureau de circonscription de Spadina-Fort York, tous deux lundi.
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La seule raison de cibler les Yaks ou les Vuong est leur soutien à Israël et à la communauté juive du Canada.
La communauté juive du Canada a été ciblée dans ses maisons, ses entreprises et ses écoles. Nous avons vu des bombes incendiaires, des graffitis, des menaces et des gens effrayés à l’occasion de Hanoucca, qui vient de se terminer. Ils ont été attaqués, le plus souvent, simplement parce qu’ils sont juifs au Canada, par une foule qui a décidé de ramener la guerre au Moyen-Orient jusqu’à nos côtes.
Aujourd’hui, même si Trudeau est allé jusqu’à modifier la position diplomatique du Canada et à voter pour une résolution dénonçant Israël mais pas le Hamas, cela ne suffit pas pour cette même foule. Ils ne seront pas satisfaits tant que le Canada n’adhérera pas pleinement à l’objectif du Hamas, qui est une solution à un seul État, du fleuve à la mer, ce qui signifie qu’il n’y aura plus d’Israël.
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Cela va à l’encontre de la position du Canada aux Nations Unies depuis 1949, lorsque nous avons soutenu la création de deux États, un arabe et un juif, à partir de ce qui était le mandat britannique sur la Palestine. L’idée était d’instaurer la paix, mais cela n’a jamais été réalisé parce que la partie arabe a rejeté l’accord, tout comme elle l’a fait à maintes reprises au cours des dernières décennies lorsqu’Israël a offert des terres contre la paix.
Certains, dont le Toronto Star, ont souligné l’évolution démographique du Canada, notamment le fait que depuis le début des années 2000 jusqu’à aujourd’hui, la population juive du Canada est restée stable tandis que la population musulmane du Canada a triplé et représente maintenant près du double de la population juive.
Cela ne devrait pas être la façon dont le Canada décide de sa politique étrangère, elle devrait être fondée sur des principes et des intérêts nationaux. Mais le gouvernement Trudeau a montré que rien ne lui importe plus en matière d’affaires étrangères que la politique de la diaspora.
Malgré l’accueil peu chaleureux de Trudeau lors du « die-in » à Vancouver, nous pouvons nous attendre à ce que la position du Canada change encore davantage.
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