LILLEY : Pourquoi le NPD de l’Alberta est-il un candidat au pouvoir, mais pas celui de l’Ontario ?

Recevez les dernières nouvelles de Brian Lilley directement dans votre boîte de réception

Contenu de l’article

Lundi soir, le NPD de l’Alberta s’est sérieusement disputé le pouvoir, ils n’étaient que quelques milliers, des votes répartis dans une poignée de circonscriptions de Calgary, à former à nouveau le gouvernement. En Ontario, l’idée que le NPD est un concurrent sérieux pour le pouvoir reste risible, ils n’ont pas été près de gagner une élection depuis 1990.

Publicité 2

Contenu de l’article

Près de 30 ans après que Bob Rae a quitté le poste de premier ministre, le NPD de l’Ontario n’est plus qu’un parti de protestation. Pas pour la classe ouvrière, pas pour les opprimés mais un parti de protestation pour les fonctionnaires bien payés de la province.

En 2018, le Parti libéral autrefois puissant a été réduit à un caucus de seulement sept députés, ils pouvaient tous se rendre au travail ensemble dans une seule fourgonnette. Cela aurait dû être l’occasion pour le NPD d’aller de l’avant et de se transformer en le option progressive dans la province.

En Alberta, tout comme en Saskatchewan, au Manitoba et en Colombie-Britannique, les élections provinciales sont une compétition entre le NPD et la variante locale du parti de la coalition du marché libre.

Il y a cinq ans, les néo-démocrates de Queen’s Park ont ​​eu la chance de faire de l’Ontario les deux prochaines juridictions hippiques au Canada. Ils devaient faire des gestes pour convaincre les électeurs libéraux de se diriger vers eux, ils devaient attaquer le Parti libéral, puis sous assistance respiratoire, avec la même vigueur qu’ils ont attaqué le gouvernement.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

Ils ne l’ont pas fait sous l’actuel ancien chef Andrea Horwath et lors des élections de 2022, le NPD a perdu neuf sièges par rapport à la campagne de 2018 et a obtenu moins de voix que les libéraux qui n’ont toujours pas obtenu le statut de parti officiel après avoir remporté seulement huit sièges.

Pourtant, la course à la chefferie libérale de l’Ontario attire beaucoup d’attention et un candidat qui n’est même pas encore officiellement dans la course, Bonnie Crombie, mairesse de Mississaugabénéficie d’une bien plus grande couverture médiatique que la nouvelle chef du NPD, Marit Stiles.

Stiles a officiellement pris la direction en mars, mais en réalité beaucoup plus tôt étant donné qu’elle s’est présentée sans opposition. Jusqu’à présent, elle suit le même schéma que Horwath au cours des dernières années, abordant principalement des problèmes qui plaisent à la base de fonctionnaires syndiqués du parti et des problèmes qui plaisent déjà aux électeurs du centre-ville que le NPD a déjà.

Publicité 4

Contenu de l’article

Dans les provinces de l’Ouest, le NPD a appris à concourir pour les électeurs partout, en Ontario, ce n’est pas le cas, bien que ce soit une suggestion à laquelle Stiles se hérisse lorsqu’on l’interroge dans le foyer de Queen’s Park.

« Eh bien, vous savez ce que je dirais, monsieur, c’est que j’ai l’intention de changer cela dans trois ans et qu’en ce moment, ce que je continue à faire, c’est de construire le mouvement là-bas dans toute cette province pour affronter ce gouvernement, » Stiles a dit.

S’attaquer au gouvernement en utilisant les mêmes points de discussion qui ont vu le parti perdre des sièges lors des dernières élections n’est pas une stratégie gagnante, mais jusqu’à présent, c’est le plan que suit Stiles. C’est une stratégie qui a vu le NPD perdre une grande partie de la base ouvrière de cols bleus sur laquelle il comptait autrefois au profit de bureaucrates cols blancs et d’universitaires qui peuplent les campus universitaires de la province.

Publicité 5

Contenu de l’article

C’est très bien pour le NPD de gagner au centre-ville de Toronto, mais lorsqu’il perd des sièges à Hamiton, Windsor et Timmins au profit du PC comme il l’a fait lors de la dernière élection, alors le parti doit tracer une nouvelle voie et jusqu’à présent, il y a aucune preuve de cela.

L’Alberta est généralement considérée comme beaucoup plus conservatrice que l’Ontario progressiste. Ces généralisations ne sont pas le reflet fidèle de l’une ou l’autre des provinces pour ceux qui les connaissent, mais peut-être que le NPD de l’Ontario devrait se demander comment et pourquoi le NPD de l’Alberta a failli gagner le pouvoir, pourquoi le NPD du Manitoba est sur le point de prendre le pouvoir et pourquoi le parti est toujours gouverner la Colombie-Britannique

Ces partis provinciaux, qu’ils soient ou non d’accord avec leurs politiques, veulent vraiment gouverner, et ne sont pas seulement un parti de protestation.

commentaires

Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion animé mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail. Vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur vous suivez des commentaires. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.

Rejoindre la conversation

Publicité 1

Source link-19