LILLEY: Poilievre dit que les députés ne peuvent pas demander une enquête sans Singh

Le chef conservateur affirme que les députés ne peuvent pas forcer Trudeau à enquêter avec l’aide du NPD.

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Les trois chefs de l’opposition au Parlement croient tous qu’il doit y avoir une enquête publique. Le Parlement lui-même a voté en faveur d’une enquête publique le 23 mars avec 172 voix pour et 149 contre.

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Pourtant, l’idée d’une enquête publique est une idée que Justin Trudeau et son «rapporteur spécial» non élu David Johnston ont rejetée. Alors, que peut-on faire pour essayer de forcer la main du gouvernement ?

« Eh bien, c’est à Jagmeet Singh, n’est-ce pas? » Le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré mercredi lorsqu’on lui a demandé ce que les partis d’opposition pouvaient faire.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Toronto où il voulait parler des effets meurtriers de la politique de Trudeau sur la criminalité dans des endroits comme Toronto, Poilievre a tout mis sur le chef du NPD.

« Est-ce que Jagmeet Singh va rester dans sa coalition avec Justin Trudeau et l’aider à dissimuler ce dernier scandale ? demanda Poilievre.

Le NPD a conclu un accord avec le gouvernement libéral minoritaire de Trudeau pour le maintenir au pouvoir jusqu’en 2025. Cet accord est antérieur aux révélations de l’ingérence de la Chine dans les élections fédérales de 2019 et 2021.

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Au cours des sept derniers mois, alors que diverses révélations ont été faites, le NPD a hésité – se rangeant parfois du côté du gouvernement libéral pour mettre fin aux témoignages devant les comités de la Chambre des communes et, à d’autres moments, obligeant le gouvernement à rendre des comptes. Le fait que l’une des leurs, la députée de Vancouver Jenny Kwan, semble être l’un des députés ciblés par la Chine pourrait, et devrait, contribuer à faire basculer leur position vers une demande d’enquête publique complète.

Kwan a exprimé sa déception mardi que Johnston n’ait pas appelé à une enquête et que Singh ait publiquement demandé la même chose.

« Je respecte le travail de M. Johnston, mais je suis en profond désaccord avec sa conclusion selon laquelle une enquête publique n’est pas nécessaire », a déclaré Singh.

Il a déclaré qu’il restait résolu à ce qu’une enquête publique soit nécessaire pour s’assurer que la confiance dans le système électoral demeure. Dans plusieurs entrevues, Singh a refusé de dire qu’il retirerait son soutien au gouvernement Trudeau sans une enquête publique complète, mais il n’a pas non plus exclu de prendre cette mesure.

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Johnston a déclaré qu’une enquête publique était impossible étant donné la nature sensible des éléments qui seraient discutés, mais nous l’avons déjà fait plusieurs fois sur des dossiers sensibles. En février 2004, la Commission d’enquête sur les actions des responsables canadiens relativement à Maher Arar a été convoquée.

Cette enquête a entendu parler de dossiers sensibles du SCRS et de la GRC liés à des affaires de terrorisme, tout en gardant des dossiers qui devaient être secrets à la vue du public. Si nous pouvions le faire alors, nous pourrions le faire maintenant, mais cela nécessiterait une volonté politique de la part du premier ministre – qui n’existe pas – ou la volonté des partis d’opposition de dire à Trudeau qu’il doit déclencher une enquête ou faire face une élection sur cette question.

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C’est là qu’intervient Singh.

Poilievre ferait pression pour une élection en un clin d’œil. Il en serait de même pour le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.

Cela laisse Singh, le partenaire junior de la coalition parlementaire et le chef de l’opposition le moins susceptible de vouloir des élections. Le NPD n’a pas d’argent pour faire campagne, ses chances aux urnes ne sont pas grandes.

Pourtant, Singh doit décider s’il veut mettre le pays avant le parti, le pays avant sa coalition avec Trudeau. Nous n’avons pas besoin d’élections à ce sujet, mais nous avons besoin d’une enquête publique sur cette question et Singh est particulièrement bien placé pour en imposer une.

Les députés et leurs partis pourraient trouver des moyens d’arrêter efficacement les travaux du Parlement, l’agenda du gouvernement, jusqu’à ce que Trudeau se plie à la volonté de la majorité. Pour ce faire, Singh devra intensifier ses efforts.

Il doit appeler le bluff de Trudeau pour que les Canadiens aient une chance de voir la vérité.

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