Samedi, il y a eu une nouvelle démonstration honteuse d’antisémitisme dans les rues de notre ville.
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Vendredi, j’ai eu une autre conversation malheureuse avec des amis juifs sur la question de savoir si le Canada était toujours sécuritaire pour eux et leurs familles. Samedi, nous avons vu un autre exemple de la raison pour laquelle tant de Juifs canadiens ne se sentent pas en sécurité.
Un homme a marché dans les rues de Toronto lors d’un défilé de la Journée Al Quds, portant son keffieh et une réplique de gilet suicide alors que lui et son entourage scandaient l’Intifada.
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Pendant six mois, les Juifs canadiens ont observé et écouté les foules descendre dans les rues avec des chants et de la propagande pro-Hamas. Les appels « du fleuve à la mer » et « une seule solution, la révolution Intifada » ne sont rien d’autre que des appels au génocide et cela continue.
Le week-end dernier, alors que le service de police de Toronto a fait preuve de la plus légère réaction, ils ont été accusés de racisme et de brutalité policière par ceux qui appelaient à l’élimination d’Israël et faisaient des commentaires horriblement racistes à l’égard de leurs concitoyens canadiens.
On a même vu six conseillers municipaux, dont deux membres de la Commission des services policiers de Toronto, manifester leur soutien aux manifestants tout en critiquant la police.
« Il est profondément inquiétant d’entendre les habitants exprimer leurs craintes quant à leur liberté de participer à des manifestations et à de grands rassemblements », ont écrit les conseillers, ce qui laisse entendre que le TPS a été tout sauf accommodant envers cette foule soutenant le Hamas.
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Et soyons clairs, il s’agit d’une foule soutenant le Hamas, pas d’une foule pro-palestinienne.
Pas une seule fois, lors des manifestations auxquelles j’ai participé depuis le 9 octobre, il n’y a eu d’appels pour que le Hamas accepte un cessez-le-feu, simplement pour qu’Israël en accepte un. Aucun appel n’a été lancé au Hamas pour qu’il libère les civils pris en otage. Aucune banderole n’a déclaré que le Hamas devait cesser d’utiliser la population de Gaza comme bouclier humain.
Au lieu de cela, il y a des banderoles comme celle affichée à plusieurs reprises par le groupe Samidoun, qui présente l’image d’un AK-47 tirant avec la crosse du fusil peinte comme un drapeau palestinien. Sur la banderole, on peut lire : « Vive la Résistance ».
Samidoun est une organisation ayant des liens avec le Front populaire de libération de la Palestine, un groupe qui figure sur la liste des organisations terroristes interdites au Canada depuis 20 ans. D’une manière ou d’une autre, malgré son affiliation étroite avec le FPLP et ses appels ouverts à la résistance par tous les moyens nécessaires – y compris le soutien au meurtre d’enfants et au viol de femmes – Samidoun est capable de conserver son statut d’organisation enregistrée à but non lucratif au Canada.
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Les conseillers qui ont signé la lettre se rendent-ils compte que c’est eux qu’ils soutiennent ?
Samidoun a été l’un des principaux organisateurs de ces marches de protestation depuis le début de la guerre déclenchée par le Hamas. L’un des autres organisateurs clés, le Mouvement de la jeunesse palestinienne, a des liens tout aussi discutables et constitue le type de groupe dont tout élu devrait vouloir se distancier.
Le PYM célèbre et défend également depuis longtemps les terroristes ayant des liens de longue date avec des groupes comme le FPLP, le Hamas, le Jihad islamique palestinien et d’autres. Le 7 octobre, quelques heures après que la plupart d’entre nous avons découvert les horribles attaques terroristes perpétrées par le Hamas, le PYM célébrait ce qui s’était passé.
Leur réseau mondial avait les publications sur les réseaux sociaux augmentent encourageant « la résistance » et demandant aux gens de participer à des rassemblements en solidarité avec ce qui venait de se passer.
Ce sont ces personnes que ces six conseillers soutiennent et défendent. Les partisans du terrorisme, qui depuis six mois sont protégés par la police alors qu’ils marchent dans les rues, ciblent les synagogues, les crèches juives, les entreprises juives et bien plus encore avec leurs chants génocidaires.
Il n’est pas étonnant que chaque fois que je parle à des amis juifs, quelqu’un soulève la question de ne plus se sentir en sécurité ou bienvenu à Toronto ou au Canada.
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